Dans « Ghelderode Qui suis-je ? », un petit essai très documenté et abondamment illustré, l’universitaire française Jacqueline Blancart-Cassou, qui a défendu sa thèse d’État et publié de nombreux travaux sur l’œuvre d’Adolphe Martens (1898-1962) ainsi qu’une édition critique de son « Théâtre oublié », introduit à la compréhension de ses écrits aussi variés qu’étranges, en les replaçant dans leur contexte historique, sociologique, politique et culturel.
Il y a 35 ans, le 9 octobre 1978, Jacques Brel s’éteignait à Bobigny avant d’être inhumé aux Marquises où il s’était retiré pour lutter – en vain – contre le cancer des poumons qui le rongeait.
Dans « Brel rêver un impossible rêve », un remarquable essai biographique nourri des témoignages de proches ou de collaborateurs de l’artiste et illustré de photos prises par son photographe attitré, le journaliste français Alain Wodrascka ressuscite le poète qui, avec Brassens, Ferré et Ferrat, redonna à la chanson sa vigueur et sa créativité originelles, celles des œuvres d’un Rutebeuf ou d’un François Villon.
Admirablement rédigée par Laetitia Le Guay et parue en Arles chez Actes Sud, la biographie de Serge Prokofiev (1891-1953) est, comme toujours dans la collection « Classica », enrichie d’un index, de repères bibliographiques et d’une discographie
En 133 avant J.-C., Rome, qui sort d’une troisième guerre contre Carthage, est au bord de la faillite : les finances sont asséchées, les populations en quête de travail s’agglutinent dans les insulae de la capitale et la corruption règne à la tête de l’État (politiciens véreux, arrangements mafieux, élections truquées, meurtres et conspirations y sont légion).
Parfaitement conforme à l’ouvrage et remarquablement rédigé, le prière d’insérer de La ballerine et El Comandante paru chez François Bourin Éditeur à Paris met l’eau à la bouche…
Lozérien aux pieds dans la glèbe, ancien officier de commandos qui combattit dans l’Armée française de libération durant la Seconde Guerre mondiale et en Corée avant de devenir correspondant de guerre du Paris Match de la grande époque, Prix Albert Londres 1955, « Jean Lartéguy, le dernier centurion », à qui Hubert Le Roux a consacré sous ce titre une biographie publiée chez Tallandier à Paris, couvrit, de la Palestine à l’Indochine et au Viêt Nam, de l’Algérie aux différentes révolutions d’Amérique latine en passant par les soubresauts de la décolonisation en Afrique noire, la plupart des conflits qui secouèrent la planète et forgèrent ses opinions désenchantées sur l’âme humaine et l’avenir de l’Occident.
Éditeur de grand talent et au nez creux, Jean-Claude Zylberstein (qui a fait aussi les grandes heures des Éditions 10-18) anime chez Tallandier à Paris la collection de poche « Texto » qui ambitionne de donner à ses lecteurs le goût de l’histoire et de la (re)découverte de textes d’un intérêt majeur.
L’académicien belge Jean-Baptiste Baronian est l’un des meilleurs spécialistes actuels des inspirateurs de la poésie symboliste et ses connaissances intimes de la vie et de la production littéraire de ces géants des lettres constituent un avantage décisif pour leur mise en perspective auprès du public.