« Personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemains. » (Colin Powell)

Auteure de romans policiers contemporains dont l’intrigue gravite autour du souvenir de personnalités féminines célèbres qui ont eu des combats à mener et des idées à défendre, la Waterlootoise qui vit dans le Périgord noir Martine Cadière a notamment fait paraître aux Éditions Dricot à Liège en 2009 « Sarah mourait si bien » – il s’agit de Sarah Bernhardt – et en 2011 « Encore un jour sans Giroud » (la fameuse fondatrice de L’Express) puis tout récemment chez Mols à Bruxelles « La dame qui fuit Saint-Tropez » dont l’action se déroule dans la Treille Muscate, la maison acquise par Gabrielle Colette en 1925.

« Debout, les morts ! »

Petite-fille du grand éditeur Jean Paulhan, la chroniqueuse des livres au Monde et éditrice elle-même – elle s’est spécialisée dans la publication des journaux intimes, correspondances littéraires, textes autobiographiques et mémoires inédits, rédigés par des écrivains des XIXe et XXe siècles – Claire Paulhan a préfacé « Une forêt cachée – 156 portraits d’écrivains oubliés » précédé de « Une autre histoire littéraire », un essai formidable et passionnant d’Éric Dussert, véritable caverne d’Ali-Baba de la littérature, publié aux Éditions de la Table Ronde à Paris.

L’Histoire pour tous…

Conforme aux programmes d’histoire des différents réseaux de l’enseignement secondaire en Belgique, le référentiel intitulé « Histoire 3e/6e Jalons pour mieux comprendre », un ouvrage collectif paru chez De Boeck à Louvain-la-Neuve, intéressera aussi les enseignants français dans la mesure où il constitue un intéressant réservoir d’informations générales fort peu belgo-belges traitées en cinq parties et abordées sous cinq angles d’approche complémentaire.

Cuisine cynégétique…

Dans « Le gibier passe à table » paru chez Glénat à Grenoble, le journaliste et gastronome Henri Pelletier propose 46 recettes – plus celles de quelques sauces et jus – réalisables par des cuisiniers amateurs, avec des produits des régions de France disponibles ces temps-ci sur les étals des marchés ou chez les volaillers et les bouchers…

« La gourmandise, le péché des moines vertueux. » (Honoré de Balzac)

Réunissant des extraits de l’œuvre de 52 auteurs et critiques aussi divers qu’Alain, Roland Barthes, Charles Baudelaire, Lewis Carroll, Giacomo Casanova, Louis-Ferdinand Céline, François Cheng, Marie Darrieussecq Pierre Desproges, Jacky Durand, Auguste Escoffier, Gustave Flaubert, Grimod de La Reynière, Roy Lewis, saint Marc, Michel Onfray, Marcel Proust, Arthur Rimbaud, Edmond Rostand, le marquis de Sade, la marquise de Sévigné, Eugène Sue, Boris Vian, Lu Wenfu ou Émile Zola, la « Petite bibliothèque du gourmand » de Sylvie Le Bihan préfacée par Pierre Gagnaire (Éditions Flammarion), aborde les rapports entre la plume et l’estomac avec une belle diversité de ton.

Sans les mains !

« Malgré une unification récente et en dépit de la relative petitesse de son territoire, l’Italie jouit d’un niveau de reconnaissance très fort dans l’imaginaire collectif en Europe et dans le monde. Ses frontières maritimes qui dessinent une botte au cœur de la Méditerranée, ses origines glorieuses au temps de l’empire romain, les chefs-d’œuvre de ses artistes, de ses hommes de lettres et de ses musiciens, son art de vivre entre Dolce Vita et intrépidité sont autant de repères qui composent une image riche, mais où abondent aussi les poncifs », écrit Michel Feuillet dans sa présentation de « Les 100 mots de l’Italie W, le petit ouvrage fort intéressant qu’il a fait paraître aux Presses universitaires de France, dans la fameuse collection « Que sais-je ? ».

Verba volant…

On apprend dans « 100 ans de radio en Belgique », un magnifique album paru à La Renaissance du Livre, que c’est dans notre pays que fut diffusé en date du 28 mars 1914 le premier programme radiophonique européen, un concert d’airs d’opérettes et d’opéras ainsi que de morceaux à la mode, bien entendu ponctués par « La Brabançonne » et La « Marseillaise ».

Il était une fois…

C’est entre 1951 et 1954, soit quelques années avant la création de son Michel Vaillant en 1957 que le jeune dessinateur français Jean Graton (il est né en 1923) fit ses armes à Marcinelle en illustrant 148 planches des fameuses « Belles Histoires de l’Oncle Paul » qui, en quatre pages illustrées, faisaient dans le « Journal de Spirou » le récit d’un événement célèbre du passé ou retraçaient les épisodes marquants de la vie de l’un ou l’autre grand personnage d’antan.

Excitations multiples…

À celles et ceux qui auraient manqué l’exposition « Balzac-Alechinsky, Le traité des excitants modernes » présentée au musée Balzac de Saché (Indre-et-Loire) du 1er juin au 30 septembre 2013 – et à celles et ceux qui l’ont vue –, nous ne saurions trop recommander la lecture passionnante du « Traité des excitants modernes » dans sa version de poche sortie en Arles chez Actes Sud dans la collection « Babel ».

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