Prolongeant la populaire émission de télévision qu’il anime sur le sujet, Stéphane Bern a fait paraître chez Flammarion un bel album illustré intitulé « Les villages préférés des Français » dans lequel sont présentées 43 localités remarquables de l’Hexagone, vitrines de l’art de vivre convivial au cœur des terroirs de l’un des plus magnifiques pays de la planète.
Présentant une vingtaine de témoignages inédits et d’époque compilés par Louise Manaux et Bruno Deblander, « 14-18 Apocalypse en Belgique Récits de patriotes » (Éditions Racine/RTBF) donne la parole à des citoyens lambda de toutes classes sociales pris au cœur de la tourmente : un mobilisé et un blessé de 1914, une orpheline de guerre, une combattante de l’ombre arrêtée, un résistant condamné, un soutien de famille nombreuse affamé par l’ennemi, un brancardier volontaire, un combattant des tranchées, une bienfaitrice d’origine irlandaise, un tourneur d’obus, un prisonnier évadé, un autre libéré…
Le « Guide Delta 2014 des hôtels et des restaurants de Belgique & du Luxembourg » recense 2000 restaurants et hôtels du Royaume et de son voisin (dont 200 nouveaux établissements, alors que 250 qui étaient présents dans l’édition 2013 n’y sont plus référencés pour cause de fermeture ou par manquement aux critères de sélection) tout en permettant, par un système ingénieux de huit index, de sélectionner également les restaurants par ordre alphabétique en général et dans chaque province, par type de cuisine et en fonction des coups de cœur de la rédaction, de la présence de salons VIP ou de salles de séminaire, mais aussi de la quiétude ou de la beauté des lieux.
Auteure de romans policiers contemporains dont l’intrigue gravite autour du souvenir de personnalités féminines célèbres qui ont eu des combats à mener et des idées à défendre, la Waterlootoise qui vit dans le Périgord noir Martine Cadière a notamment fait paraître aux Éditions Dricot à Liège en 2009 « Sarah mourait si bien » – il s’agit de Sarah Bernhardt – et en 2011 « Encore un jour sans Giroud » (la fameuse fondatrice de L’Express) puis tout récemment chez Mols à Bruxelles « La dame qui fuit Saint-Tropez » dont l’action se déroule dans la Treille Muscate, la maison acquise par Gabrielle Colette en 1925.
Petite-fille du grand éditeur Jean Paulhan, la chroniqueuse des livres au Monde et éditrice elle-même – elle s’est spécialisée dans la publication des journaux intimes, correspondances littéraires, textes autobiographiques et mémoires inédits, rédigés par des écrivains des XIXe et XXe siècles – Claire Paulhan a préfacé « Une forêt cachée – 156 portraits d’écrivains oubliés » précédé de « Une autre histoire littéraire », un essai formidable et passionnant d’Éric Dussert, véritable caverne d’Ali-Baba de la littérature, publié aux Éditions de la Table Ronde à Paris.
Conforme aux programmes d’histoire des différents réseaux de l’enseignement secondaire en Belgique, le référentiel intitulé « Histoire 3e/6e Jalons pour mieux comprendre », un ouvrage collectif paru chez De Boeck à Louvain-la-Neuve, intéressera aussi les enseignants français dans la mesure où il constitue un intéressant réservoir d’informations générales fort peu belgo-belges traitées en cinq parties et abordées sous cinq angles d’approche complémentaire.
Dans « Le gibier passe à table » paru chez Glénat à Grenoble, le journaliste et gastronome Henri Pelletier propose 46 recettes – plus celles de quelques sauces et jus – réalisables par des cuisiniers amateurs, avec des produits des régions de France disponibles ces temps-ci sur les étals des marchés ou chez les volaillers et les bouchers…
Réunissant des extraits de l’œuvre de 52 auteurs et critiques aussi divers qu’Alain, Roland Barthes, Charles Baudelaire, Lewis Carroll, Giacomo Casanova, Louis-Ferdinand Céline, François Cheng, Marie Darrieussecq Pierre Desproges, Jacky Durand, Auguste Escoffier, Gustave Flaubert, Grimod de La Reynière, Roy Lewis, saint Marc, Michel Onfray, Marcel Proust, Arthur Rimbaud, Edmond Rostand, le marquis de Sade, la marquise de Sévigné, Eugène Sue, Boris Vian, Lu Wenfu ou Émile Zola, la « Petite bibliothèque du gourmand » de Sylvie Le Bihan préfacée par Pierre Gagnaire (Éditions Flammarion), aborde les rapports entre la plume et l’estomac avec une belle diversité de ton.
« Malgré une unification récente et en dépit de la relative petitesse de son territoire, l’Italie jouit d’un niveau de reconnaissance très fort dans l’imaginaire collectif en Europe et dans le monde. Ses frontières maritimes qui dessinent une botte au cœur de la Méditerranée, ses origines glorieuses au temps de l’empire romain, les chefs-d’œuvre de ses artistes, de ses hommes de lettres et de ses musiciens, son art de vivre entre Dolce Vita et intrépidité sont autant de repères qui composent une image riche, mais où abondent aussi les poncifs », écrit Michel Feuillet dans sa présentation de « Les 100 mots de l’Italie W, le petit ouvrage fort intéressant qu’il a fait paraître aux Presses universitaires de France, dans la fameuse collection « Que sais-je ? ».