« La Peste » d’Albert Camus possède une dimension métaphysique et universelle qui permet d’éclairer des zones d’ombre qui planent sur la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Égarés au beau milieu des pisse-froid du rigorisme écolo, lequel confine sans doute par mimétisme l’intelligence à un état végétatif, quelques sages comme François Ewald tentaient de nous prévenir : le principe de précaution est une farce, tout juste bonne pour les premières dindes venues. Curieusement, on se pressa au portillon.
Au sceptique que je suis, les croyants angoissés par le GIEC, cette machine à broyer les scientifiques en fonctionnaires, me rétorquent souvent, le regard palpitant, pour le coup, de satisfaction : « Peu importe l’approximation ou non des prévisions, la prise de conscience écologique et le combat contre la pollution, voilà l’essentiel. »