« Les idées sont à gauche et le style est à droite », nous confia jadis Robert Poulet, le plus grand de nos aristarques, avec un peu de regret. Nul doute qu’il eût jubilé à la lecture d’« Osbert et autres historiettes paru à Lausanne », aux Éditions L’Âge d’Homme, sous la plume de notre compatriote Christopher Gérard.
Réunissant, sous la direction de Marc Quaghebeur, les actes intitulés « Violence et vérité dans les littératures francophones » traitent en profondeur de douze livres, de douze auteurs…
David Brault a fait paraître chez De Boeck Supérieur à Louvain-la-Neuve un essai particulièrement limpide intitulé « Les 100 premiers jours d’une opération de fusion-acquisition » dans lequel il partage son expérience, rappelle un certain nombre de fondamentaux méthodologiques et fait bénéficier le lecteur d’un large panorama de situations concrètes rencontrées par des équipes opérationnelles sur le terrain.
Notre compatriote Véronique Janzyk excelle dans les histoires courtes, comme en atteste son dernier recueil de nouvelles, « Les fées penchées », paru chez Onlit Books à Bruxelles. Elle y mène le lecteur à la poursuite de quinze fées – des femmes a priori ordinaires – qui, ayant perdu leur baguette sur les chemins de la vie, sont sorties de l’ordinaire : une fan de Mylène Farmer, une adolescente dans un cimetière, une Brigitte Bardot en herbe devant des bébés phoques, une visiteuse d’hôpital, une dragueuse sur Facebook, une adepte du body-building, une Diane chasseresse, une maîtresse sado-maso, une retraitée en vacances, d’autres encore…
Le journaliste et essayiste français Jean-Luc Martin-Lagardette a fait paraître chez Dangles à Paris un fort intéressant petit ouvrage intitulé « Décryptez l’information »…
Membre de l’Académie Royale de Belgique et titulaire d’un MBA de Purdue University (États-Unis) ainsi que d’un doctorat en sciences de gestion (ULB), Bruno Colmant est un expert reconnu sur la scène internationale, qui enseigne par ailleurs l’économie et la finance à l’UCL, à la Vlerick Business School et à l’ICHEC. Titulaire d’une licence en journalisme (ULB) et collaboratrice de « L’Écho », Jennifer Nille, quant à elle, est une spécialiste incontestée des marchés financiers et de la structure boursière.
Guibert del Marmol, économiste de formation, a dirigé plusieurs entreprises internationales. Aujourd’hui, il est conseiller, auteur et conférencier spécialisé dans le domaine de l’économie régénératrice. Il forme les dirigeants aux pratiques d’un leadership inspiré et inspirant en mariant sagesses anciennes et technologies modernes. Il est l’auteur de « Sans plus attendre ! », un essai paru aux Éditions Ker à Hévillers.
Se penchant longuement, dans « Jean Racine, l’enfant terrible de Port-Royal » paru chez Publibook à Paris, sur les rapports ambigus entretenus par l’auteur d’« Andromaque » avec la Mecque du jansénisme où il avait été recueilli et éduqué, le philosophe belge Jean van der Hoeden, agrégé de l’université de Louvain, donne les clés d’une interprétation psychologique de l’œuvre théâtrale du grand dramaturge français (1639-1699) et projette une lumière nouvelle sur son combat intérieur, livré à travers ses personnages, entre les notions de liberté et de destin.
Dans « Échec au temps » (un roman rédigé à la fin des années trente et publié en 1945) qui vient de reparaître aux Impressions nouvelles dans la collection « Espace Nord », le grand écrivain belge Marcel Thiry (1897-1977) imagine que la bataille de Waterloo fut une victoire napoléonienne et qu’en 1935 un trio de compères – dans lequel on peut reconnaître l’auteur – regarde inlassablement les images de la bataille au moyen d’une machine de « rétrovision » avec l’espoir de « faire échec au temps en faussant l’engrenage des causes ».