Rédigé par des spécialistes éminents (Aurélien Delpirou est maître de conférences à l’Institut d’urbanisme de Paris – université Paris-Est Créteil –, Eleonora Canepari est docteure en histoire moderne de l’EHESS. Sylvain Parent est maître de conférences en histoire médiévale à l’École normale supérieure de Lyon etEmmanuelle Rosso est maître de conférences en histoire de l’art et archéologie du monde romain à l’université de Paris-4/Sorbonne, tandis qu’Aurélie Boissière est cartographe indépendante), l’« Atlas historique de Rome » paru aux Éditions Autrement à Paris propose, en une centaine de cartes, plans et infographies commentés, une véritable biographie cartographique de la capitale italienne, ville éternelle mais loin d’être immobile.
Dans « Les 100 mots de l’opéra » paru aux Presses Universitaires de France dans la célèbre collection « Que sais-je ? », Philippe Jordan, directeur musical de l’Opéra national de Paris, entraîne avec le concours d’Emmanuelle Josse le lecteur dans les coulisses d’un art qui gagne sans cesse de nouveaux spectateurs, en particulier auprès des jeunes générations.
Parue chez Casterman à Bruxelles, l’adaptation en BD par Bernard Capo du « Grand Meaulnes », le chef-d’œuvre – et unique roman publié d’Alain-Fournier (1886-1914), qui rata de peu le Goncourt 1913 – constitue une incontestable réussite graphique et un vibrant hommage artistique.
Enfin publié en français (à Paris et à Québec) et prochainement en anglais (à New York), l’extraordinaire polar flamand –qui remporta en 2007 le Prix Hercule Poirot du roman à suspense décerné sous l’égide de l’hebdomadaire Knack– de Bob Van Laerhoven, le Joseph Kessel du Plat Pays (il a roulé sa bosse sur tous les champs de bataille de la planète entre 1990 et 2005) intitulé La vengeance de Baudelaire est appelé à un bel avenir, tant ses qualités sont immenses.
Médecin et animateur infatigable des éditions du Taillis Pré depuis 1984, le poète belge Yves Namur (né en 1952), par ailleurs membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, a vu son recueil « La tristesse du figuier » se faire couronner du Prix Mallarmé 2012, et ce n’est que justice.
Version en langue française (l’originale, en néerlandais, a paru au Fonds Mercator à Bruxelles) du catalogue de l’exposition Van Gogh at work présentée au Van Gogh Museum d’Amsterdam, le magnifique ouvrage paru en Arles chez Actes Sud sous le titre « Van Gogh à l’œuvre » et sous la direction de Marije Vellekoop, conservatrice des dessins et estampes de l’institution hollandaise, constitue un événement considérable qui fournit un éclairage nouveau sur le travail du peintre.
Proposant, pour son 25e anniversaire et à l’occasion de sa rénovation de fond en comble, un parcours chronologique de présentation de 300 chefs-d’œuvre de ses collections, le Musée d’Orsay à Paris a coédité avec Skira/Flammarion un magnifique ouvrage collectif intitulé « Le Musée d’Orsay à 360 degrés », dans lequel on peut admirer de superbes reproductions commentées par des spécialistes, mais dans un langage accessible à tous, de merveilles produites au XIXe siècle.
Du 13 juin au 13 octobre 2013 se tiendra une superbe exposition intitulée « Le Grand Atelier du Midi » articulée en deux volets (« De van Gogh à Bonnard » et « De Cézanne à Matisse ») présentés respectivement au Musée des Beaux-arts de Marseille, Palais Longchamp, et au Musée Granet à Aix-en-Provence, à propos des artistes que le Midi de la France inspira.
S’inscrivant dans le sillage du Caravage (1571-1610) pour ce qui concerne la maîtrise du clair-obscur et les thèmes véristes, l’œuvre du peintre lorrain Georges de La Tour (1593-1652) connut le succès sous Louis XIII avant de sombrer dans le purgatoire et renaître au XXe siècle.