Dans son petit ouvrage intitulé « 150 idées pour emmerder le monde » paru chez First à Paris, Laurent Gaulet propose une centaine et demie de ripostes plus ou moins sournoises aux agressions des casse-pieds et des importuns qui nous pourrissent la vie parfois sans même s’en rendre compte et donnent tout son poids à l’assertion bien connue de Jean-Paul Sartre dans « Huis clos » : « L’enfer, c’est les autres ».
Pour chasser la grisaille ambiante et provoquer un été torride, les Éditions Blanche à Paris ont fait paraître la version 2013 des « Cahiers de vacances Clara Morgane », un petit fascicule qui permettra aux adultes de réviser leurs connaissances érotiques sous la férule de l’ex-porno star qui fait désormais dans le plus soft.
Ayant décidé non pas de poétiser plus haut que son luth, mais d’aller à la postérité (contrairement à Alphonse Allais qui préférait aller hériter à la poste), notre compatriote – par ailleurs ni con ni patriote – Jean-Pierre Verheggen s’est fendu, chez Gallimard à Paris, d’« Un jour, je serai prix Nobelge », un texte par lequel il postule à la plus haute distinction honorifique de Ce (petit et plat) Pays qui donna à la francophonie ses lettres de noblesse par l’entremise des chansons du Grand Jojo, des cours de savoir-vivre de Jef Kazak et de la prose politique du maire de Champignac.
En 1894, l’écrivain français Jules Renard (18-1910) faisait paraître son célèbre roman autobiographique « Poil de carotte », mais aussi les savoureuses « Histoires naturelles » que les Éditions Soliflor à Bruxelles ont eu l’excellente idée de remettre ces jours-ci sur le marché, dans une version merveilleusement illustrée par Benjamin Rabier (1864-1939).
Auteure d’essais décapants (« J’ai épousé un Français », « Snobismes et voyages »), de biographies remarquées (« Le Roi Soleil », « Madame de Pompadour », « Voltaire amoureux ») et traductrice dans la langue de Shakespeare de « La Princesse de Clèves », la très francophile, très noble et très Honorable romancière britannique Nancy Mitford (Londres, 1904–Versailles, 1973) – elle était l’aînée des six filles du baron Redesdale et exerça un rôle prépondérant dans la vie mondaine des deux côtés du Channel – évoque avec humour le milieu aristocratique de l’Angleterre de l’entre-deux-guerres dans ses romans, dont « À la poursuite de l’amour », qui obtint un succès colossal à sa parution en 1945.
Le « Dictionnaire amoureux de l’Humour » que Jean-Loup Chiflet a fait paraître récemment aux Éditions Plon à Paris est un véritable petit bijou d’inventivité, de drôlerie et d’esprit !
Avant de publier sa première méthode Assimil en 1929, Alphonse Chérel avait imaginé des calendriers proposant une leçon de langue par jour.
Rassemblant divers textes allumés du cinéaste-humoriste Woody Allen, le petit ouvrage intitulé « Dieu, Shakespeare et moi suivi de Pour en finir une bonne fois pour toutes avec la culture » constitue une véritable pinte de bon sang pour qui aime l’humour juif déjanté, tout à la fois absurde, subtil et ahurissant.
Le « Dictionnaire érotique de l’argot » de notre ami – au patronyme ô combien prédestiné – Georges Lebouc, qui vient de paraître aux Éditions Avant-propos à Waterloo, constitue sans conteste un remarquable outil pour la compréhension de la langue verte d’aujourd’hui et d’hier, dans l’une de ses thématiques essentielles.