Un héros flamand (Auguste Van Laere)

Document extrait du « Livre d’or de la Résistance belge »

Le nationalisme flamand, c’est bien connu, se fonde sur quatre piliers : le mensonge, l’ignorance, la bêtise et la suffisance.

Le mensonge : « La Flandre est la victime des Francophones » (alors que cela a TOUJOURS été l’inverse… Car, à l’époque de sa grandeur économique, la Wallonie a dû traîner la Flandre comme un boulet – qu’elle est restée intellectuellement – pendant 130 ans et, à l’époque de ses vaches maigres, elle s’est fait piller par cette même Flandre devenue arrogante, par exemple en se trouvant contrainte de financer les ports de Zeebrugge et d’Anvers ou en voyant ses aides européennes détournées vers le Plat pays, ce qui a bien évidemment largement nui à sa reconversion).

L’ignorance : « Les Flamands, durant les deux guerres mondiales, ont subi le joug belge alors que l’occupant allemand leur a plutôt rendu justice… »

La bêtise : « L’historien Bart De Wever est très cultivé et sait de quoi il parle… » (Il est vrai qu’au pays des aveugles, les borgnes sont rois !)

La suffisance : « On décide tout seuls de l’amnistie des Kollabos » et on prétend par conséquent, avec cette clette fascisante de Jan Peumans et ses semblables de la N-VA et leurs clones du VB, que « les résistants à l’occupant nazi ont été des crapules de rues. »

(Merci pour eux et bravo, « monsieur » le président du parlement flamand : vous crachez très bien sur les tombes – à défaut de pisser dessus, comme certains de vos militants…)

Pour notre part, nous avons décidé, à travers le portrait de quelques-uns de ses véritables héros, de rendre l’hommage qu’elle mérite à la vraie Flandre, morte depuis bien longtemps hélas, celle de la grandeur, du courage, de la force, de la ténacité, de l’honnêteté et de la bravoure, toutes valeurs qui y ont apparemment disparu au bénéfice de la connerie, de l’arrogance, de l’égoïsme, de la méchanceté et – Dieu merci ! – du ridicule.

Définitivement ?

PÉTRONE

Date de publication
samedi 14 mai 2011
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