Avec « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Charles de Gaulle » paru chez Hatier à Paris dans la collection des « Guides visuels », André Botzaris aborde par un texte d’une parfaite clarté soutenu par une iconographie remarquable la biographie de l’homme politique français qui marqua la France contemporaine d’une empreinte indélébile.
Monument historique sur un monument littéraire, le « Chateaubriand » de Jean-Claude Berchet paru chez Gallimard à Paris dans la collection « Biographies » fera date dans l’histoire des lettres romantiques en général, et du père d’Atala (1801), de René (1802) et des Mémoires d’outre-tombe (1849-50, posthume) en particulier.
On apprend dans « Les Présidents de la République pour les nuls », paru sous la plume d’Arnaud Folch et de Guillaume Perrault aux Éditions First à Paris, que de Louis Napoléon, élu en 1848, à Nicolas Sarkozy, arrivé au pouvoir suprême en 2007, la France a connu 23 présidents de la République qui, chacun à sa façon, aura marqué son époque au cours du dernier siècle et demi.
Premier ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945, vainqueur d’Hitler et du nazisme, sir Winston Churchill (1874-1965) a marqué la première moitié du XXe siècle d’une empreinte indélébile, celle d’un homme politique coriace et obstiné, mais aussi celle d’un brillant historien, d’un excellent écrivain (il décrocha le prix Nobel de littérature en 1953), d’un orateur hors pair (son discours durant lequel il promit à ses concitoyens « du sang, de la sueur et des larmes » est, parmi bien d’autres, demeuré fameux), d’un artiste de talent (ses aquarelles sont remarquables) et d’un humoriste à tout crin.
Une biographie magistrale rédigée par un historien britannique (on connaît leur sérieux) enseignant à l’université d’Oxford, Robert Service, ayant eu accès à quantité de documents officiels russes (merci la chute du Mur de Berlin) et d’archives privées qui lui ont permis de remettre les pendules à l’heure une bonne fois pour toutes.
Quand on prononce le nom de Stoclet, c’est bien souvent pour évoquer le « palais » éponyme de l’avenue de Tervuren qui défraie la chronique depuis plusieurs années. Cependant, derrière le bâtiment, il y a surtout le nom d’une dynastie d’industriels belges dont Michel Dumoulin, professeur émérite d’histoire à l’UCL, en collaboration avec Pierre-Olivier Laloux, chercheur dans cette université, a livré une très complète biographie parue récemment aux Éditions Le Cri à Bruxelles.
Apparu pour la première fois dans le Crabe aux pinces d’or (1941), le capitaine Haddock, meilleur ami de Tintin, vient donc de fêter ses 70 ans, l’année même où le cinéaste américain Steven Spielberg remet au premier plan mondial les personnages créés par Hergé.
Fort belle biographie de Pierre Drieu La Rochelle que celle parue récemment chez Perrin sous la plume de l’historien Jacques Cantier. Basée sur une riche documentation maniée avec érudition, elle s’attache à démonter et reconstruire les mécanismes complexes de la vie d’un écrivain qu’il est heureux de découvrir ou de mieux appréhender. Car Drieu, comme Céline ou Aragon (avec qui il se lia d’amitié avant que l’un et l’autre se vouent une haine farouche), fut autant un salaud par ses idées qu’un génie par son talent.
Membre de l’Académie royale de Langue et de littérature françaises de Belgique (il y siège depuis octobre 2002 au fauteuil 28 dans lequel il a succédé à Thomas Owen), l’écrivain, essayiste et biographe (de Baudelaire en 2006, de Verlaine en 2008 et de Rimbaud en 2009, chez Gallimard) Jean-Baptiste Baronian vient de faire paraître aux Éditions Omnibus à Paris un splendide recueil magnifiquement illustré par ses soins consacré à « Cent poèmes de Paul Verlaine ».