« Il y a trois règles à respecter pour écrire un roman. Malheureusement, personne ne les connaît. » (William Somerset Maugham)

Deux romans de William Somerset Maugham (Il suffit d’une nuit)

Écrivain au talent inouï – son génie narratif est comparable à ceux de Kipling et de Churchill, c’est tout dire… –, William Somerset Maugham (1874-1965) est né à Paris. De nationalité britannique, il a étudié la médecine (diplôme obtenu en 1897) avant de parcourir le monde. Pendant la Première Guerre mondiale, il fut membre du British Secret Service en Europe. Auteur à succès [1] de pièces de théâtre et d’innombrables nouvelles, il a publié plus de vingt romans dont La Comédienne (1937), devenu Adorable Julia au cinéma en 2005, ou La Passe dangereuse (1925), adapté pour le grand écran en 1934 avec Greta Garbo puis en 2007 avec Naomi Watts (Le Voile des illusions).

Il suffit d’une nuit (1941) qui a reparu aux Éditions de la Table ronde à Paris dans la collection « La petite Vermillon » a été adapté au cinéma en 2000, avec Kristin Scott Thomas et Sean Penn.

En voici le pitch :

« Florence, 1938. Dans une demeure prêtée par des amis, Mary, jeune veuve mélancolique, reçoit la visite d’Edgar qu’elle connaît depuis l’enfance. Aux antipodes de son défunt mari, joueur invétéré porté sur la boisson, cet homme bon et attentionné la demande en mariage. Mary se donne le temps de réfléchir. En attendant qu’Edgar revienne à Florence, elle accepte une invitation à une soirée mondaine où elle fait la connaissance de Rowley, séducteur impénitent, dont elle sait la réputation et n’est pas dupe. Mais alors qu’elle repart seule chez elle, elle fait une rencontre inattendue qui l’obligera à se tourner vers lui pour se sortir d’une situation délicate. »

Deux romans de William Somerset Maugham (Le grand écrivain)

Publié en 1930 sous le titre Cakes and Ale, or the Skeleton in the Cupboard, Le grand écrivain, qui ressort chez le même éditeur dans la même collection, commence par ces mots : « Quand un ami, en votre absence, vous a téléphoné en insistant pour être rappelé, soyez sûr qu’il s’agit d’une affaire plus importante pour lui que pour vous. S’il pense à vous offrir un cadeau ou à vous rendre service, il sait modérer son impatience ».

Le texte, selon François Rivière [2], d’un « esprit cosmopolite, voyageur infatigable de l’imaginaire, mais aussi observateur inlassable de l’âme humaine qui restera comme l’un des plus habiles peintres de la société internationale du premier demi-siècle ».

On ne saurait mieux dire !

PÉTRONE

Il suffit d’une nuit par William Somerset Maugham, traduit de l’anglais par A. Renaud de Saint-Georges, Paris, Éditions de la Table ronde, collection « La petite Vermillon », septembre 2016, 157 pp. en noir et blanc au format 11 x 18 cm sous couverture brochée en couleurs, 7,10 € (prix France)

Le grand écrivain par William Somerset Maugham, traduit de l’anglais par E.-R. Blanchet, Paris, Éditions de la Table ronde, collection « La petite Vermillon », septembre 2016, 266 pp. en noir et blanc au format 11 x 18 cm sous couverture brochée en couleurs, 8,70 € (prix France)

[1] On a dit de lui qu’il fut l’auteur le mieux payé des années 1930.

[2] Grand connaisseur de la littérature anglaise, François Rivière, né le 23 avril 1949 à Saintes, en Charente-Maritime, est un critique littéraire (Le Figaro), éditeur, romancier, traducteur, biographe et auteur de plusieurs ouvrages sur la littérature policière et la littérature d’enfance et de jeunesse. Il est aussi scénariste de bande dessinée.

Date de publication
lundi 22 janvier 2018
Entrez un mot clef :