Voilà que paraît Astérix en Lusitanie, le 41e album de la série de bandes dessinées créée en octobre 1959 pour le magazine Pilote (octobre 1959-octobre 1989) par René Goscinny (1926-1977) et Albert Uderzo (1927-2020).
Un beau matin , un inconnu débarque au village. Il arrive de Lusitanie, une région de la péninsule hispanique. Il s’appelle Boulquiès et vient demander l’aide des irréductibles Gaulois pour tirer d’affaire son ami Mavubès, un producteur de garum[1] injustement accusé par le traître Pirespès d’avoir tenté d’empoisonner Jules César lui-même.
Pitch :
Emmenés en Lusitanie par le marchand phénicien Épidemaïs, une sorte d’ancêtre de l’Oliveira da Figueira de Hergé, Astérix et Obélix partent ainsi à la rencontre d’une nouvelle culture, celle d’un peuple mélancolique, fataliste et résilient, empreint de la nostalgie des morts et du passé glorieux, qui chante la difficulté de vivre et le chagrin de la destinée, mais qui se console en consommant de la morue, du vin vert ou de Porto et des pasteis de nata tout en pratiquant le commerce international, en fabriquant de la faïencerie et en résistant subtilement à l’oppression.
Un album dans lequel on retrouve des topiques incontournables comme le tram de Lisbonne ainsi que des touristes gaulois en caravane bien franchouillards, sans oublier des jeux de mots à la Goscinny…
PÉTRONE
Astérix en Lusitanie par Fabcaro et Didier Conrad, Paris, Éditions Hachette Livre, octobre 2025, 48 pp. en quadrichromie au format 22,5 x 29,5 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 10,90 € (prix France)
[1] Une sauce à base de poisson.