«C’nè ni por no, c’est pou les sinistrés !» (« Ce n’est pas pour nous, c’est pour les sinistrés ! » – air connu)

Ainsi donc, ce s(oci)alopard de Georges Rovillard, ci-devant maïeur de Fontaine-l’Évêque et administrateur général à la retraite de l’Agence wallonne pour l’intégration de la personne handicapée, va enfin devoir rendre des comptes à la Justice pour les innombrables malversations financières (son dossier d’instruction au Parquet compte pas moins de 29 cartons !) qu’il a commises avec la complicité de sa bobonne au détriment de ses administrés (qui l’avaient élu, les sots) et des bénéficiaires des aides – chroniquement insuffisantes, faute de moyens publics – de l’Agence wallonne pour l’intégration des personnes handicapées, en sigle AWIPH (des personnes pour qui il aura constitué un innommable handicap supplémentaire).

Car cette crapule partiellement en aveux (espérons que les juges sauront lui faire rendre gorge complètement) ne s’est pas gênée pour voyager plusieurs fois par an durant des lustres et dans tous les azimuts (au Chili, en Grèce, à Chypre et au Cap vert, par exemple) avec sa moitié (qui comptait double à chaque occasion) pour son seul profit personnel (ses explications pour justifier leurs « missions » sont à se tordre…), en se faisant rembourser tous leurs frais à la fois par l’AWIPH et par ses administrés, y compris d’ailleurs des dépenses plus ou moins menues qu’ils n’avaient jamais engagées.

On se souviendra qu’après avoir été pris la main dans le sac, ce triste sire qui ne manque pas d’air (mais qui a surtout l’air d’un maffieux) s’était en outre autorisé, au moment de la constitution de la nouvelle majorité communale à Charleroi, à donner des leçons de morale politique à ses chers « camarades » qui avaient le toupet de laisser tomber (un peu) le gang des proches de Van Cau.

Il est en tout cas bien dommage que cette fripouille de Rovillard ne comparaîtra qu’en correctionnelle (devant un des ses coreligionnaires politiques ?) et pas aux assises : en tant que père d’un enfant autiste, j’aurais été volontaire, le couteau entre les dents comme les « damnés de la terre », pour intégrer le jury et je l’aurais volontiers condamné à la pendaison… par où on pend les poires !

PÉTRONE

Date de publication
lundi 18 avril 2011
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