« Un chef-d’œuvre est une bataille gagnée contre la mort. » (Jean Cocteau)

poulailler (Treize étrange, 2009, prix Artémisia 2010), Sale Temps (Milleputois, 2012), La Lionne (Treize étrange, 2013) et Je viens de m’échapper du ciel (Casterman, 2016).

François Rivière (°1949) est l’auteur de nombreux romans, essais ou biographies, parmi lesquels Fabriques (Le Seuil, 1977), Le Manuscrit d’Orvileda (un livre pour enfants illustré par Jean-Michel Nicollet chez Hachette, 1980), Agatha Christie, duchesse de la mort (Le Seuil, 1981), Silence, on tue ! (Nathan, 1990, mise en images par Benoît Sokal), J. M. Barrie, l’enfant qui ne voulait pas grandir (Calmann-Lévy, 1991), Les ailes de Peter Pan (Le Seuil, 1993, illustré par René Follet), La Damnation d’Edgar P. Jacobs (avec Benoît Mouchart, Seuil-Archimbaud, 2003), Agatha Christie – La romance du crime (Éditions de La Martinière, 2012), Villa Mauresque (La Table ronde, 2013), Le Divin Chesterton (Rivages, 2015), Épitaphe pour Alfred Hitchcock (Payot, 2018). Il est aussi le scénariste de nombreuses bandes dessinées (séries Albany, Blitz, Agatha Christie, Victor Sackville, Maître Berger, Le privé d’Hollywood, Jules Verne, Outsiders, Sydney Bruce, Thierry Laudacieux, La Madone de Pellini et Benjamin Blackstone)

Ils se sont associés pour réaliser un album graphique remarquable intitulé Cocteau, l’enfant terrible (Casterman) évoquant, en 7 chapitres et un épilogue où se mêlent éléments biographiques et évocations oniriques, le parcours hors norme et opiomane du fameux [1] poète, graphiste, esthète, dessinateur, décorateur, céramiste, dramaturge, romancier, diariste et cinéaste français Jean Cocteau (1889-1963), auteur notamment de la pièce à succès Les Parents terribles (1938).

On y croise les avant-gardistes de son époque, Richard Strauss, Max Jacob, Picasso et le jeune Raymond Radiguet, mais aussi Anna de Noailles, Édouard Dermit, Étienne de Beaumont, Marcel Proust, Charles Chaplin, Jean Genêt et, bien entendu, Jean Marais.

Une belle réussite !

PÉTRONE

Cocteau, l’enfant terrible par François Rivière et Laureline Mattiussi, Bruxelles, Éditions Casterman, septembre 2020, 256 pp. en noir et blanc au format 18,8 x 26 cm sous couverture brochée en couleurs et à rabats, 24 €


[1] Son génie fut universellement acclamé et il fut élu le 11 janvier 1955 à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique au fauteuil de Colette (décédée le 3 août 1954) et à l’Académie française le 3 mars 1955 au fauteuil de Jérôme Tharaud.

Date de publication
mercredi 9 septembre 2020
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