« Le portrait n’est pas un miroir, il révèle ce que je me cache. » (Jean-Bertrand Pontalis)

Conservatrice senior de la Arts Council Collection, la plus grande collection britannique d’art moderne et contemporain – elle compte près de 8000 œuvres de 2000 artistes parmi lesquels figurent des créateurs de premier plan comme Henry Moore, Francis Bacon, David Hockney, Lucian Freud, Damien Hirst, Rachel Whiterhead, Tracey Emin ou encore Steve Rodney McQueen –, Natalie Rudd a par ailleurs publié des monographies d’un bel intérêt comme Peter Blake (2003), Kaleidoscope: Colour & Sequence in 1960s British Art (2017), Tess Jaray (2017), Paul de Monchaux: A Monograph (2018), Breaking the Mould: Sculpture by Women since 1945 (2020), Veronica Ryan (2020) et The Self-Portrait (2021).

La traduction française de ce dernier ouvrage a paru presque simultanément chez Flammarion sous le titre L’Autoportrait dans la collection « L’art en poche », et c’est une somptueuse galerie qui y est réunie pour la cause, montrant, comparant et expliquant des œuvres de virtuoses depuis Jan van Eyck (ca 1390-1441) jusqu’à Ryan Gander (°1976) en passant par Filippo Lippi, Albrecht Dürer, Michel-Ange, Le Caravage, Antoine van Dijk, Rembrandt, Diego Velazquez, Louise Vigée Le Brun, Francisco Goya, Gustave Courbet, Vincent van Gogh, James Ensor, Edvard Munch, Frida Kahlo, Egon Schiele, Jean-Michel Basquiat, Marcel Duchamp, Andy Warhol, Cindy Sherman, Mona Hatoum ou encore Louise Bourgeois.

Wonderful !

PÉTRONE

L’Autoportrait par Natalie Rudd, ouvrage traduit de l’anglais par Camille Fort, Paris, Éditions Flammarion, collection « L’art en poche », octobre 2021, 176 pp. en quadrichromie au format 13,9 x 21,5 cm sous couverture brochée en couleurs et à rabats, 14,90 € (prix France)

Date de publication
mardi 14 décembre 2021
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