Saluons l’heureuse initiative des Éditions Tallandier à Paris qui ont réédité les deux tomes de la remarquable somme historique de Philippe Franchini intitulée « Les guerres d’Indochine », un ouvrage qui brille autant par son érudition que par la fluidité de son propos et la perspicacité de ses interprétations.
Fort justement couronné en 2011 par le grand prix du roman de l’Académie française, le « Retour à Killybegs » de Sorj Chalandon constitue une œuvre littéraire majeure, à l’instar du « Trêtre » de Vladimir Volkoff qui abordait une problématique similaire quoique traitée différemment.
Le 24 avril 1945, des soldats russes prennent le contrôle du quartier Wedding à Berlin et découvrent un bâtiment à peu près intact abritant plusieurs centaines de personnes – médecins, infirmières, malades, personnel non médical, et un groupe d’individus hétérogène. Un homme s’avance : « Ceci est l’hôpital juif. Nous sommes juifs ». Les Russes sont incrédules, persuadés que tous les Juifs d’Allemagne étaient morts.
Constituant une profonde remise en question, l’essai de l’historien britannique Charles Whiting intitulé Le dernier assaut qui vient de paraître aux Éditions Luc Pire à Liège dans une collection dirigée et éditée par votre serviteur jette un fameux pavé dans la mare. Car les historiens de la Deuxième Guerre mondiale ont généralement admis que les […]
La compilation intitulée « Buck Danny, l’intégrale 3 » parue récemment aux Éditions Dupuis à Marcinelle rassemble quatre récits dessinés des aventures du célèbre pilote d’avions yankee et de ses compagnons, publiés en feuilleton en 1951 et 1952 puis parus en albums en 1952 et 1953.
L’ouvrage intitulé “Les Français parlent aux Français 1941-1942”, présenté par Jacques Pessis et qui vient de paraître aux Éditions Omnibus à Paris constitue le deuxième tome d’une série de documents historiques exceptionnels proposant un choix inédit des meilleurs textes de la mythique émission éponyme diffusée sur Radio Londres entre juin 1940 et octobre 1944.
Guerriers implacables ou soldats de carrière prudents et dévoués, monarques ou citoyens ordinaires poussés par les circonstances au premier plan de la guerre, les maîtres de la stratégie militaire ont marqué l’histoire d’une empreinte indélébile.
Il y a décidément quelque chose de bêêêêlliqueux dans l’air du temps. Après l’ovni rétrograde Alexis Jenni, fraîchement et honteusement couronné par le Goncourt 2011 pour son apologique et indigeste L’art français de la guerre, voici le nouveau pétard mouillé du nouveau philosophe autoproclamé Bernard-Henri : La guerre sans l’aimer, ou l’art de mettre du plomb dans la tête des moutons intellos déboussolés, bêêêêhhh !
Décrivant de manière saisissante l’atmosphère dantesque qui régnait sur le front de l’est entre 1942 et 1943, le bédéiste Fabrice Le Henanff a livré, dans « Ostfront Stalingrad » paru aux Éditions 12 bis à Paris, une œuvre particulièrement aboutie sur les plans du scénario et du graphisme.