Contre la rage verte !

Il est toujours surprenant de constater que d’aucuns s’essaient à débattre avec sérieux des épouvantails catastrophistes que les intégristes de l’écologie politique brandissent en conclusion de leur prêchi-prêcha mêlant trouille et diabolisation du contradicteur sous un vernis de démonstrations pseudo-scientifiques…

Heureusement, certains esprits éclairés évitent ce travers.

Ayant déjà fait paraître coup sur coup en 2013 aux Belles Lettres à Paris un hilarant Égalité, taxes, bisous ainsi qu’un désopilant Petit dictionnaire incorrect mais vaillamment illustré (avec Olivier Vitri), H 16 – dont on se régale de la prose assassine sur le blog H16free.com – a lancé chez le même éditeur un nouveau brûlot encore plus politiquement incorrect, intitulé Petit traité d’anti-écologie à l’usage des lecteurs méchants qui fera grincer des dents les ayatollahs du réchauffisme, les tartuffes de la décroissance et les adorateurs bigots de la Planète – qui n’est, rappelons-le au passage, qu’une simple planète, sans majuscule déifiante…

Cognant dur là où cela fait mal, l’auteur, après avoir tordu le cou de quelques lieux communs erronés colportés par les salafistes verts, explique avec gouaille pourquoi le réchauffement climatique, dont on nous assure la voix tremblante qu’il est à nos portes, n’en finit pas d’arriver – l’apocalypse climatique ayant été annoncée successivement pour 2010, puis 2012, puis 2016, pour le plus grand profit de ses prédicateurs, comme le bug de l’an 2000 (qui n’eut pas lieu, bien entendu) a rempli les poches des pythonisses de l’informatique…

H 16 explique ensuite pourquoi on ne manquera jamais d’énergie bon marché, avant de dresser avec une joyeuse férocité la typologie des fluffies, « ces gentils petits altermondialistes duveteux toujours à la pointe du combat pour la nature et contre l’humanité ».

Un livre à savourer, ligne après ligne, en pleine nature et sous le soleil !

PÉTRONE

Petit traité d’anti-écologie à l’usage des lecteurs méchants par H 16, Paris, Éditions Les Belles Lettres, collection « Les insoumis », mai 2015, 110 pp. en noir et blanc au format 9 x 18,5 cm sous couverture brochée en couleurs, 9 € (prix France)

Pour vous, nous avons recopié les quelques lignes suivantes, joyeusement provocatrices :

En réalité, le réchauffement climatique est en panne

Vous n’en entendrez probablement parler ni dans les jolies pages « Planète » d’un journal Le Monde transi d’amour pour les thèses réchauffistes, ni dans celles consacrées à la terre d’un Libération en phase terminale, ni même, soyons honnête, dans le reste d’une presse tout acquise aux escrocs de la climatologie politique, mais pourtant cette nouvelle mériterait de faire les gros titres : le réchauffement climatique est en panne depuis plus de seize ans.

Oh, ce n’est pas moi qui le dis.

Ce n ‘est pas non plus l’une de ces misérables sectes crypta-négationnistes du climat qui osent publier pamphlets sur articles séditieux, décrivant en détail les magouilles et abominations scientifiques auxquelles se livrent certains chercheurs subventionnés pour tenter d’apeurer une population en lui prédisant un futur à base de rôtisserie planétaire, d’inondations bibliques et d’ouragans cyclopéens. Bien sûr, ces sectes n’hésiteront pas à relayer la nouvelle […], sans prendre la peine de ménager les tristes existences de tous ceux qui dépendent de façon cruciale d’une croyance ferme et résolue dans le dogme climatique.

Ce n’est pas non plus le résultat du travail d’un étudiant boutonneux dans le garage parental, fruit laborieux de bricolages statistiques douteux visant à prouver des choses incroyables à la face du monde.

Non.

La nouvelle est en fait sortie très discrètement du Met Office britannique en octobre 2012, sans le moindre battage médiatique, ni le moindre relais de la presse.

C’est intéressant puisque le Met Office est celui-là même qui, dans des précédents rapports, annonçait – en fanfare cette fois-ci – que la terre se réchauffait ou que l’année 2010 était la plus chaude jamais enregistrée.

Du reste, si l’on faisait les petits calculs en arrêtant les données à fin 2010, on observe bien un très léger réchauffement depuis 1997. Réchauffement qui s’évapore si l’on tient compte des dernières données collectées et qui permettent, de surcroît, de boucler une période de seize ans.

Cette période de seize ans n’est pas anodine, puisque c’est à partir d’une même période de seize ans, cette fois-ci de 1980 à 1996, qu’un réchauffement climatique a été observé et massivement médiatisé par toute une troupe de politiciens dont l’agenda collectiviste et interventionniste a pu ainsi se nourrir pendant les années qui suivirent.

Évidemment, à l’époque, cette accumulation de données sur une telle période était pertinente et permettait de prouver que le réchauffement déboulait, avec toute une cohorte de catastrophes au bout si, « tous ensemble », on ne mettait pas un terme rapide à notre méchante existence.

À présent, ces mêmes seize années sont – bien sûr – insuffisantes pour déduire quoi que ce soit. Tout juste le maintenant célèbre Phil Jones, directeur de recherche en climatologie à East Anglia, et mouillé jusqu’au cou dans les histoires de Climategate, accepte-t-il d’admettre que tout cela montre qu’on ne comprend pas encore assez les variabilités naturelles.

D’autres chercheurs (pas soupçonnés de corruption ou de magouilles antiscientifiques) sont, eux, obligés d’arriver à la conclusion logique que les modèles climatiques utilisés jusqu’à présent sont profondément viciés : après tout, ils prédisaient un furieux réchauffement pour la période en question, certainement pas une stagnation.

Caramba, donc, encore raté…

Date de publication
lundi 20 juillet 2015
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