Ce que parler veut dire au pays de Brel, de Simenon et du Manneken-Pis…

Dictionnaire des belgicismes (2e édition)

Toujours préfacée par le magicien des mots Bruno Coppens, la deuxième édition, revue et enrichie de propositions de lecteurs, du Dictionnaire des belgicismes rédigé sous la direction du linguiste Michel Francard parue à Louvain-la-Neuve aux Éditions De Boeck Supérieur-Duculot rassemble 2000 mots, tournures et expressions typiques du français aux couleurs de la Wallonie et de Bruxelles, des particularismes le plus souvent savoureux qui enrichissent une fois, et même 2000 fois la langue de Voltaire.

Si certains d’entre eux, comme septante et nonante, s’avèrent étymologiquement corrects – les Belges, pour le coup plus modernes que les Français, n’ayant conservé que le quatre-vingt de la numération vicésimale gauloise… –, d’autres relèvent du folklore, sont des wallonismes, des germanismes ou des flandricismes ou ont été créés avec un sens de l’humour bien souvent volontaire, mais pas toujours…

Toujours est-il qu’en Belgique, un avaloir n’a rien de commun avec un à-valoir, quand il fait mourant c’est plutôt bon signe, mais quand on ramasse un cigare, cela l’est moins, tandis qu’un lèche-plat n’a pas de langue et que les mitraillettes, on les mange, tout comme les américains et, à Liège, les cartouches ou les spéculations

Surréaliste, n’est-il pas ?

PÉTRONE

Dictionnaire des belgicismes (2e édition revue et augmentée) par Michel Francard, Geneviève Geron, Régine Wilmet et Aude Wirth, préface de Bruno Coppens, Louvain-la-Neuve, Éditions De Boeck Supérieur-Duculot, février 2015, 409 pp. en noir et blanc au format 13 x 19 cm sous couverture brochée en quadrichromie, 24,50 €

Date de publication
samedi 16 avril 2016
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