« Le temps est l’architecte, le peuple est le maçon. » (Victor Hugo)

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Emmanuel Pierrat, avocat et écrivain français, est conservateur du musée du Barreau à Paris. Il a publié de nombreux essais à caractère historique sur la censure, les mœurs, la justice et la franc-maçonnerie.

Il est l’auteur, chez Albin Michel en 2016, d’une planche particulièrement solide intitulée Les francs-maçons sous l’Occupation – Entre résistance et collaboration dans lequel il rappelle que :

« Parmi les femmes et les hommes persécutés par la police de Vichy et la Gestapo, les francs-maçons figurent en bonne place : 64 000 furent fichés ; 3000 fonctionnaires perdirent leur emploi et plus d’un millier furent assassinés par les Allemands. Nombre de francs-maçons furent résistants et beaucoup le payèrent de leur vie. Quelques-uns s’engagèrent aux côtés du maréchal Pétain, d’autres adoptèrent une attitude plus ambiguë »,

 

Avant de brosser onze portraits passionnants et instructifs de collaborationnistes notoires (Jean Mamy, alias Paul Riche, Jean Marquès-Rivière, Henry Coston, Bernard Faÿ, Henry du Moulin de Labarthète et Pierre Laval), mais aussi d’un manipulateur nazi plus ou moins habile (l’Allemand Otto Abetz) et – ouf ! – de héros authentiques (Pierre Brossolette, Jean Zay, Pierre Masse et le Belge Paul Hanson) qui sauvent l’honneur des Loges par la fidélité à leurs principes d’humanisme et de liberté galvaudés par les renégats, les opportunistes, les réactionnaires, les antisémites, les fascistes et les complotistes grenouillant dans les rouages de l’État français à la sauce pétainiste…

Un beau morceau d’architecture historique…

PÉTRONE

Les francs-maçons sous l’Occupation – Entre résistance et collaboration par Emmanuel Pierrat, Paris, Éditions Albin Michel, février 2016, 362 pp. en noir et blanc au format 14,5 x 22,5 cm sous couverture brochée en couleurs, 22 € (prix France)

Date de publication
lundi 2 janvier 2017
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