« Jamais la lumière n’a paru si menacée. » (Ingrid Astier à propos de l’œuvre de J. M. W. Turner)

Après des études à la Sorbonne et à l’École du Louvre, le conservateur de musée français Olivier Meslay a travaillé de 1983 à 1991 à la galerie Charles et André Bailly à Paris.

Diplômé de l’Institut national du patrimoine en 1993, il rentre la même année au département des peintures du musée du Louvre, comme chargé de la peinture britannique et américaine, auxquelles s’ajoutera bientôt la peinture espagnole.

De septembre 2000 à juin 2001, il est pensionnaire au Clark Art Institute à Williamstown, Massachusetts.

De retour au musée du Louvre, il est bientôt chargé du projet du Louvre Atlanta (2003-2006), puis du projet du Louvre-Lens (2006-2009)2 ; il enseigne aussi, à l’École du Louvre, la peinture britannique (1997-2000), puis la peinture américaine (2003-2006).

En 2009, il part au Dallas Museum of Art, après avoir passé seize ans au Louvre.

En 2016, il devient le cinquième directeur du Clark Art Institute à Williamstown, Massachusetts.

Il a écrit de nombreux articles sur les rapports artistiques entre la Grande-Bretagne et la France et réalisé plusieurs expositions sur le même sujet.

À l’occasion de l’Exposition « L’Âge d’or de la peinture anglaise, de Reynolds à Turner » présentée à Paris au musée du Luxembourg jusqu’au 16 février 2020, les Éditions Galimard remettent en vente son essai intitulé Turner. L’incendie de la peinture paru en 2004 dans la collection « Découvertes » et dont voici la quatrième de couverture :

« En 1802, à 26 ans, Joseph Mallord William Turner est le plus jeune artiste jamais élu à la Royal Academy.

Peintre et aquarelliste prolifique, son succès lui assure une indépendance et une liberté dont il va user tout au long de sa vie.

Si ses tableaux mêlent d’abord les grands thèmes historiques aux visions inspirées de Claude Lorrain, ses recherches sur la lumière l’entraînent rapidement vers une dissolution inattendue des formes.

Toujours en quête de lumières nouvelles, Turner n’a de cesse de parcourir la Grande-Bretagne, mais aussi l’Europe, des Alpes aux rives du Rhin, de Calais à Rome, de Nantes à Venise.

Sa mort en 1851 révélera, en même temps qu’une vie privée jalousement tenue secrète, un étonnant testament dans lequel l’artiste lègue à la nation anglaise sa fortune et plus de trente mille dessins, aquarelles et peintures pour créer un musée qui lui soit entièrement dédié.

Olivier Meslay nous invite à suivre l’élaboration de cette peinture incandescente qui fait de l’œuvre de Turner, entre romantisme et impressionnisme, l’un des plus remarquables apports de l’Angleterre à l’histoire de l’art européen. »

Joseph Mallord William Turner (1775-1851),

L’Incendie de la Chambre des Lords et des Communes, le 16 octobre 1834.

Huile sur toile, 92 × 123 cm, 1835.

© Philadelphia Museum of Art

PÉTRONE

Turner. L’incendie de la peinture par Olivier Meslay, Paris, Éditions Gallimard, collection « Découvertes Gallimard », octobre 2004, 64 pp. en quadrichromie au format 12,5 x 18 cm sous couverture brochée en couleurs, 16 € (prix France)

INFORMATIONS PRATIQUES

MUSÉE DU LUXEMBOURG – SÉNAT

19, rue de Vaugirard

Paris VIe

Tél. : 00 33 (0)1 40 13 62 00

Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais en partenariat avec la Tate, Londres.

Dates :

– Jusqu’au 16 février 2020

Tarifs :

– Plein tarif : 13 €

– Tarif réduit : 9 € (16-25 ans inclus, demandeur d’emploi et famille nombreuse)

– Tarif spécial jeunes : 9 € pour 2 personnes de 16 à 25 ans inclus, du lundi au vendredi après 16 h

– Gratuit pour les moins de 16 ans et les bénéficiaires des minima sociaux

Horaires d’ouverture de l’exposition :

– Ouverture tous les jours de 10 h 30 à 19 h, nocturne jusqu’à 22 h le lundi

– Ouverture les 24 et 31 décembre 2019 de 10 h 30 à 18 h

– Ouverture tous les jours fériés sauf le 25 décembre 2019

– Dernière entrée : 45 mn avant l’heure de fermeture du Musée

– Évacuation des salles d’exposition : 15 mn avant la fermeture

Accès :

En transports en commun :

– RER : ligne B, arrêt Luxembourg (sortie Jardin du Luxembourg)

– Métro : ligne 4, arrêt Saint Sulpice ; ligne 10, arrêt Mabillon

– Bus : lignes 58, 84, 89, arrêt Luxembourg ; lignes 63, 70, 87, 86, arrêt Saint Sulpice

En voiture :

– Parking Marché Saint-Germain : accès par la rue Lobineau, Paris VIe

– Parking Place Saint Sulpice, Paris VIe

En Vélib’ :

– Stations n° 6009, 6030, 6017

En Autolib :

– 2 rue de Fleurus et 18 rue Madame

Le musée est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Des places de stationnement GIG/GIC, réservées aux personnes en situation de handicap disposant d’une carte de stationnement, sont situées à proximité du musée :

– 16 rue Guynemer

– 23 rue de Vaugirard

– 7 rue Palatine

– 5 rue Garancière

– 29 rue de Tournon

Date de publication
lundi 2 décembre 2019
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