« Un ordre devenu non seulement inutile, mais dangereux. » (Jules Michelet)

Titulaire d’un DES de philosophie, Dominique Labarrière[1] (°Gien, 1948) a enseigné durant deux années à Orléans avant de mener parallèlement les activités de romancier[2] et de journaliste, apportant sa collaboration à Ouest-France, Le Quotidien de Paris et Le Figaro.

Il a publié récemment aux Éditions Pygmalion à Paris, un passionnant de vulgarisation historique intitulé Grandeur et décadence de l’ordre des Templiers, basé sur des sources nombreuses et classiques[3], dont voici la quatrième de couverture :

« Qui n’a jamais entendu parler des Templiers, cet ordre militaire et religieux, tellement novateur dans la société médiévale ? Nous pourrions considérer que tout a déjà été dit, et pourtant…

Malgré la qualité des recherches effectuées par les historiens, beaucoup de zones d’ombre demeurent autour de sa création et de son histoire.

Une chose est certaine, la dimension politique est bel et bien présente d’emblée, facilitant grandement la reconnaissance officielle de l’ordre.

Officialisation assortie de privilèges considérables qui devaient rapidement provoquer les plus vives jalousies et les plus violentes critiques. En peu de temps, l’ordre est devenu puissant. Très puissant. Riche. Très riche.

Mais tant de puissance et de richesses devaient à terme se retourner contre l’ordre même. Au terme d’une procédure de plusieurs années, chef d’œuvre de rouerie et de cynisme, en 1312, lors du concile de Vienne, le pape décrète la suppression de l’ordre.

Deux années plus tard, en 1314, son dernier grand maître, Jacques de Molay, périt sur le bûcher à Paris sur ordre du roi de France. De cela, Maurice Druon a tiré Les Rois maudits, une fresque passionnante, incroyablement romanesque, une fiction pleine d’invention

Mais qu’en est-il de la réalité ? »

Le mystère demeure sur certains points…

PÉTRONE

Grandeur et décadence de l’ordre des Templiers par Dominique Labarrière, Paris, Éditions Pygmalion, avril 2019, 226 pp. en noir et blanc au format 15 x 24 cm sous couverture brochée en couleurs, 20,90 € (prix France)

TABLE DES MATIÈRES

Introduction

Première partie

Le Temple : le canal historique

1. La chrétienté en armes

2. La création de l’ordre

3. Saint Bernard, moine politique ?

4. Secret, soumission, impunité

5. En Orient, le crépuscule

Deuxième partie

Le Temple : puissance temporelle

6. Le Temple et l’argent

7. Philippe le Bel, le roi désargenté

8. Philippe versus Boniface

9. Les deux glaives

Troisième partie

Le Temple à l’hallali

10. « Une honte brûlante pour le Ciel »

11. « Un violent soupçon »

12. La question de la torture

13. Justice du pape, justice du roi

14. Le dernier acte

15. Fumeuse postérité

16. « Inutile, et de plus dangereux »

Conclusion

Annexes

Règle primitive de l’ordre du Temple

L’acte d’accusation

Les vingt-trois grands maîtres de l’ordre du Temple

Repères chronologiques

Bibliographie sommaire


[1] https://www.babelio.com/auteur/Dominique-Labarriere/54239

[2] Il a publié 120 romans sous plusieurs pseudonymes à partir de 1972 (la plupart d’inspiration policière), ainsi que des ouvrages d’investigation (Cet homme a été assassiné. La mort de Bérégovoy. Enquête sur l’enquête en 2003, L’affaire Jacques Viguier en 2010, La diabolique affaire des Templiers en 2011, Quand la politique tue en 2014, Sociétés secrètes. Mythes, réalités, fantasmes, impostures en 2017, entre autres…).

[3] Y voisinent notamment Jules Michelet, Ernest Renan, Marc Bloch, Jacques Le Goff, Jean Favier, Régine Pernoud, Georges Bordonove, Zoé Oldenbourg, Malcolm Barber, Simonnetta Cerrini, Maurice Druon, Dan Brown et Gérard de Sède.

Date de publication
dimanche 5 janvier 2020
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