« La maladie la plus constante et la plus mortelle, mais aussi la plus méconnue de toute société, est l’indifférence. » (Abbé Pierre)

Chargée de communication pour la Province de Hainaut, Véronique Janzyk vit à Charleroi et, aux Éditions Onlit à Bruxelles, elle a fait paraître notamment J’ai senti battre notre cœur et La Robe de nuit [1].

Elle y revient cette fois avec Vincent, un court roman doux-amer – genre où elle excelle – dans lequel la narratrice décrit à petites touches les progrès inexorables, en dépit des soins prodigués et du soutien qu’elle lui apporte avec d’autres personnes, de la maladie de Charcot [2] ayant frappé brutalement ledit Vincent, un sportif (il était cycliste à ses heures, nombreuses…) qui, quoique certain de sa fin prochaine, saura conserver jusqu’au bout l’esprit libre et jovial.

Un texte subtil et poignant sur un mal peu connu, qui ne saurait laisser de marbre…

PÉTRONE

Vincent par Véronique Janzyk, Bruxelles, Éditions Onlit, collection « Mini romans », novembre 2020, 96 pp. en noir et blanc au format 10 x 17 cm sous couverture brochée monochrome, 10 €


[1] Notre recension : https://lireestunplaisir.wordpress.com/2018/10/11/un-texte-subtil-et-poignant/?fbclid=IwAR34bDy8D0V5Wnh13wOrp2dlmSbXJqsUqUvCK3H7JPoYMSRuYF_29MPxDas

[2] La sclérose latérale amyotrophique ou SLA, également appelée dans le monde francophone maladie de Charcot, est une maladie neurodégénérative des motoneurones de l’adulte. Elle est caractérisée par une dégénérescence progressive des motoneurones du cortex cérébral avec destruction consécutive du faisceau pyramidal (atteinte du premier motoneurone) et de ceux de la corne antérieure de la moelle épinière avec destruction des unités motrices associées (atteinte du deuxième motoneurone). Elle provoque une paralysie progressive de l’ensemble de la musculature squelettique des membres, du tronc (y compris les muscles respiratoires) et de l’extrémité céphalique. La cause de la SLA est inconnue. Elle touche les deux sexes et son incidence augmente avec l’âge à partir de 40 ans (Wikipédia). Un patient atteint de SLA décède en moyenne 33 mois après le diagnostic en raison de la paralysie des muscles respiratoires et de la déglutition. Toutefois, il existe une grande dispersion de l’espérance de vie des patients SLA. On peut obtenir des Informations sur les aides possibles auprès de Jean-Marie Huet, Président de l’Association belge contre les maladies neuromusculaires (Tél. 0495 43 98 00).

Date de publication
jeudi 10 décembre 2020
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