Littérature poitrinaire…

La collection « Opuscules » publiée à Bruxelles par Éric Lamiroy est un apax éditorial.

Lancée le 1er septembre 2017, elle s’enrichit chaque vendredi d’un ouvrage court composé de 5000 mots, et le 200e, Tout ça pour ça, a été rédigé par Isabelle Bary (°1968), auteure d’une dizaine d’excellentes publications[1] parmi lesquelles figure le remarquable roman Zebraska traitant avec sagacité du problème – qui n’est pas du tout ce que l’on croit communément – des enfants « à haut potentiel ».

Dans Tout ça pour ça, elle met en scène un sympathique taximan bruxellois d’origine maghrébine qui, dans sa vieille Ford Mondeo, véhicule avec succès une clientèle exclusivement composée de personnes gravitant dans le monde du livre.

Jusqu’au jour où il embarque pour l’hôpital une romancière atteinte d’une subite hypertrophie mammaire…

Un scénario hilarant pour le moins gonflé…

PÉTRONE

Tout ça pour ça par Isabelle Bary, préface de Michel Dufranne, Bruxelles, Éditions Lamiroy, collection « Opuscules », août 2021, 40 pp. en noir et blanc au format 10 x 14 cm sous couverture brochée en couleurs, 4 €


[1] Globe Story (2005), Le cadeau de Léa (2008), Baruffa (2009), Juste un regard (2010), La prophétie du jaguar (2011), Braine blues (2012), La vie selon Hope (2013), Zebraska (Avin, Éditions Luce Wilquin, 2014 et Paris, Éditions J’ai Lu, 2020), Ce qu’elle ne m’a pas dit (2016) et Les dix-sept valises (2018).

Date de publication
lundi 23 août 2021
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