Chez Glénat, une pluie de BD d’histoire pour les fêtes !

Trois quarts de siècle après la parution, dans l’hebdomadaire Tintin, des premières planches du Secret de l’Espadon (de 1946 à 1949) où apparaissent les célébrissimes personnages de Blake et Mortimer, les Éditions Glénat à Grenoble publient Edgar P. Jacobs – Le rêveur d’apocalypses[1] scénarisé par François Rivière, qui s’est longuement entretenu avec le maître de son vivant, et dessiné par Philippe Wurm, une remarquable biographie du créateur belge qui fut le premier collaborateur d’Hergé.

Présentation :

« Amateur d’art antique égyptien, collectionneur d’armes en tous genres, chanteur lyrique amoureux de la scène… Edgar P. Jacobs, né le 30 mars 1904 à Bruxelles et mort le 20 février 1987 à Lasne, était un homme d’une grande curiosité, animé par des passions nombreuses qui ont toute sa vie transporté son imagination.

Ainsi, à 18 ans, il se rêvait davantage en chanteur d’opéra qu’en dessinateur de bandes dessinées. Malgré un passage à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, il préférait considérer le dessin comme un gagne-pain et non comme une véritable vocation. Mais la guerre arriva et, dans les années 1940, les Allemands exigèrent que le contenu de la série américaine Flash Gordon soit repris et modifié. La tâche revint à Jacobs qui fournit ensuite au journal les planches de sa première série : Le Rayon U.

Plus tard, il rencontra Hergé, l’assista sur Tintin – sans jamais être crédité – et finit par créer les aventures de deux héros anglais appelés à devenir des incontournables du genre : le colonel Francis Blake et le professeur Philip Mortimer, opposés dans plusieurs albums au colonel Olrik. La bande dessinée est devenue son art et son métier, mais l’histoire de Jacobs ne s’arrête pas là… »

Premier d’un triptyque, l’album Brel – Une vie à mille temps. Quand on n’a pas que la musique, scénarisé par Salva Rubio et dessiné par Sagar, se penche sur la vie de l’auteur-compositeur-interprète[2], poète, acteur et réalisateur belge Jacques Brel (1928-1978) menée entre 1947 et 1959, époque de ses débuts et de son ascension vers la gloire.

Synopsis :

À Bruxelles, en 1947, Jacques Brel a 18 ans et travaille sans passion dans la cartonnerie de son père… Il sent bien que son destin l’attend ailleurs. Le soir, dans les cabarets et les bars, il déclame avec émotion ses chansons violentes aux paroles sombres et crues. Ses mots captent l’attention et l’affluence se fait chaque semaine un peu plus grande. Pourtant, en parallèle, Jacques Brel mène une vie plutôt ordinaire. En 1950, il se marie et devient père par deux fois au cours des trois premières années de son union. Ses responsabilités se multiplient, et le voilà toujours plus tiraillé. Car Paris l’appelle, et l’espoir du succès. Contre l’avis de sa femme et de ses parents, il part pour la capitale française et, en 1954, pour la première fois, il monte sur les planches de l’Olympia. La légende a commencé. Bientôt, il y aura les concerts dans toute l’Europe, sa rencontre avec Juliette Gréco, avec Serge Gainsbourg ou encore avec Aznavour… Mais tandis que le rêve de gloire se concrétise, Brel s’éloigne de sa famille et il en sera bien loin quand naîtra sa troisième fille…

Voici le résumé de Chroniques de Roncevaux 1. La légende de Roland par Juan Luis Landa.

Un orgueil aveuglant. Un drame retentissant.

778. Charlemagne, conquérant des royaumes germaniques, souhaite désormais s’établir comme véritable « Défenseur de la foi du Christ ». Face à l’Empire islamique, il veut mettre en place une nouvelle ligne de front au sud des Pyrénées. Les troupes du plus puissant monarque que l’armée des Francs ait jamais connu se dirigent alors vers Saragosse dans le but de soumettre la grande ville du nord hispanique. Mais, parce qu’il a été trahi par les Sarrasins une fois sur place, Charlemagne en furie commet l’erreur de sa vie.

Chroniques de Roncevaux narre l’épopée de Charlemagne et de Roland en Hispanie. L’histoire d’une conquête aveugle et désastreuse qui connut son point d’orgue au cœur de la dramatique bataille de Roncevaux. Celle qui fit de Roland une légende et inspira la plus importante chanson de geste de tous les temps : la Chanson de Roland.

Peintre officiel de la Marine, membre titulaire de l’Académie des Arts & Sciences de la Mer (Pornichet, France), le Belge Jean-Yves Delitte (°1963) est architecte-designer de formation.

Il excelle dans les fresques maritimes en bandes dessinées, et dans Les grandes batailles navales – 2500 d’histoire, il plonge le lecteur au cœur de vingt des plus grands combats navals de l’histoire, de celui de Salamine (480 avant Jésus-Christ) à celui de la guerre des Malouines (1982), en passant par ceux d’Actium (31 avant Jésus-Christ), de Stamford Bridge (1066), de la Bataille des cinq îles (1217), de Lépante (1571), de No Ryang (1598), de La Hougue (1692), de Texel (1694), de Chesapeake (1781), de Gondelour (1783), de Trafalgar (1805), de Hampton Roads (1862), de Tsushima (1905), du Jutland (1916), de la poursuite du Bismarck (1941), de Midway (1942), de Leyte (1944), sans oublier l’exploit de l’U9 en mer du Nord contre la Royal Navy (1914).

La série La part de l’ombre par Patrice Perna et Francisco Ruizgé se détaille l’histoire incroyable, mais vraie, d’un homme qui a failli tuer Hitler.

Résumé du tome 1 (sur 2) Tuer Hitler :

À Berlin, en décembre 1955, en pleine guerre froide, Guntram Muller, journaliste du Berliner Zeitung, s’intéresse au procès en révision de Maurice Bavaud, un jeune Suisse que l’on dit « illuminé », exécuté par les nazis en 1941 pour avoir tenté d’assassiner Adolf Hitler. Ce procès, réclamé par la Confédération helvétique, se soldera finalement par un jugement pour le moins étonnant : le jeune « terroriste », décapité en 1941, est condamné à cinq ans de détention et cinq ans de perte des droits civiques.

Il se fait que Guntram Muller est un ancien inspecteur de la tristement célèbre Kriminalpolizei, enrôlé dans l’Abwehr en 1939, et qu’il avait été mandaté, à l’époque des faits, par un proche de Himmler pour enquêter sur les éventuels complices du jeune Suisse.

En 1955, tourmenté par son passé, Muller veut réhabiliter la mémoire de Maurice Bavaud et se lance dans une vaste enquête journalistique au sein de laquelle on découvrira les hypothèses échafaudées au cours de cette étrange affaire (Bavaud était-il un fou de Dieu, tueur solitaire ? Était-il un espion agissant pour le compte d’une organisation secrète ? A-t-il été mandaté par les Alliés ou par un proche d’Hitler ?) et on se demandera comment il a pu approcher le dictateur d’aussi près à plusieurs reprises et pourquoi la Suisse a refusé d’aider Bavaud en l’échangeant contre un espion allemand.

Résumé du tome 2, Rendre justice :

Avril 1955. Le tribunal de première instance de Berlin a confirmé en appel la condamnation de Maurice Bavaud, exécuté quatorze ans plus tôt pour sa tentative d’assassinat d’Adolf Hitler.  Bien décidé à ne pas en rester là, Guntram Muller fait de l’annulation de ce verdict une affaire personnelle. Mieux, il veut voir Bavaud honoré en héros national. Pris en étau entre des services secrets américains intrusifs et des autorités soviétiques méfiantes, il se voit confier la responsabilité d’interviewer Nikita Khrouchtchev, Premier secrétaire du parti communiste d’URSS qui s’apprête à renier officiellement la politique de Staline dans les semaines à venir…

Paru dans la collection « Ils ont fait l’Histoire », Clovis, par Victor Battaggion et Paolo Martinello, accompagnés de l’historien Bruno Dumézil, raconte le guerrier, le chrétien et l’homme de pouvoir qu’était le roi des Francs.

Souviens-toi du vase de Soissons !

Clovis monte sur le trône alors que l’Empire romain achève de s’effondrer. En se faisant baptiser aux environs de l’an 500, il marque les débuts de la relation privilégiée entre l’Église et la monarchie. Mais ce baptême, aussi crucial soit-il, n’est finalement qu’une étape au cœur du parcours complexe de ce chef de guerre, stratège avisé, père de famille et homme politique.

Tout au long de son règne conquérant, face aux Alamans, aux Burgondes et aux Wisigoths, il a repoussé les limites du territoire que Childéric, son père, lui avait laissé en héritage. À terme, il parvint à unifier les anciennes Gaules et à fonder une dynastie durable, celle des Mérovingiens.

De ses victoires à Soissons et à Tolbiac, en passant par son mariage avec la princesse Clotilde et l’élimination des autres rois francs, la vie de Clovis s’est construite autour d’actions d’éclat qui lui ont permis d’accéder au rang de véritable symbole.

Dans la même collection, Marie Bardiaux-Vaïente et Andrea Meloni s’appuient sur l’historien Emmanuel de Waresquiel pour rappeler la personnalité et la carrière de Talleyrand, dit « le diable boiteux », qui, en 1815 au Congrès de Vienne, joua sur un champ de bataille diplomatique l’avenir de la France vaincue tout en jetant les bases de l’Europe politique du XIXe siècle.

Considéré comme l’un des esprits politiques les plus brillants de son époque, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838) a, pendant ses quatre-vingt-quatre années d’existence, traversé les grands bouleversements de la France des XVIIIe et XIXe siècles.

Éminent diplomate, esprit acéré, rusé et habile, il a occupé les plus hautes fonctions gouvernementales, se mettant au service de régimes aux idéologies parfois opposées.

Il fut en effet successivement agent général du clergé de France (1780-1785), évêque d’Autun (1788-1791), Député d’Autun (1789-1791), Président de l’Assemblée nationale constituante (1790), ministre de la Marine et des Colonies (1799), ministre des Relations extérieures (1799-1807), Président du gouvernement provisoire (1814), ministre des Affaires étrangères (1814-1815), Président du Conseil des ministres français et ministre des Affaires étrangères (1815) et enfin ambassadeur de France au Royaume-Uni (1830-1834).

De l’Ancien Régime à la monarchie de Juillet en passant par la Révolution, l’Empire et la Restauration, il n’aura été fidèle qu’à sa vision de la France sans jamais vraiment se soumettre à ceux qui la dirigeaient.

Coéditée avec La Revue du vin de France, la collection « Vinifera – La grande histoire de la vigne et du vin » s’est quant à elle enrichie de quatre titres :

Les vignes de Charlemagne par Éric Corbeyran et Brice Goepfert

Résumé ;

Le vin du déshonneur.

Quelque part, sur les berges du Rhin, autour de l’an 800, un serf nommé Gervin et son fils Lambert travaillent durement aux labours sous la bienveillante protection du seigneur Waldemar.

Gervin et Lambert détestent le vigneron Baldrick, leur voisin, un fils et petit-fils d’esclaves saxons qui a été émancipé par le seigneur Waldemar.

C’est que, une fois la dîme et l’impôt versés, Baldrick est autorisé à vendre une partie de sa récolte tandis que, en tant que serf, Gervin n’a pas le droit de vendre le fruit de son travail.

Et de la haine naîtra le drame…

La première dégustation par Éric Corbeyran et Brice Goepfert

Résumé :

Un vin pour les gouverner tous.

Au XIIIe siècle, Philippe Auguste a lancé une compétition destinée à désigner le roi des vins, et des dizaines de messagers se rendent alors dans les diverses régions viticoles de tout le monde conquis…

Cette opération d’envergure doit montrer la grandeur de la France.

Car, à présent que le roi a soumis tant d’ennemis et conquis tant de territoires, il souhaite étendre sa renommée et faire en sorte que son éclat resplendisse dans toute l’Europe.

La première dégustation suit les pérégrinations de trois marchands qui, chacun de son côté, partent pour le roi à la recherche du meilleur vin.

Une plongée palpitante dans la société viticole médiévale.

Les révoltes vigneronnes par Éric Corbeyran et Lucien Rollin.

Résumé :

Cultiver, c’est se battre.

Languedoc, 1907.

Gaston, douze ans, aide son père dans la vigne familiale. Le travail est pénible, le père est taciturne. Il effectue le boulot de la taille sans prononcer le moindre mot.

Pour cause : voilà plusieurs années que, compte tenu de la concurrence déloyale des fraudeurs et en raison des lois scélérates qui ne protègent pas assez les producteurs, les vignerons français se portent au plus mal.

Un changement est nécessaire.

Aussi une manifestation est-elle prévue dans les prochains jours à Narbonne.

Mais elle sera réprimée dans le sang.

Un drame qui marquera Gaston pour le reste de sa vie…

Bio. Le vin de la discorde par Éric Corbeyran, Fabien Rodhain et Federico Pietrobon.

Résumé :

Le vin se vit comme une histoire d’amour.

Dans un supermarché, une dégustation dans le cadre d’une foire aux produits bio est animée par quelques producteurs locaux de fromages, de fruits et légumes, et devins.

Louise et Émilien, un couple de vignerons, tiennent un stand et font goûter leur vin Bio La Clape aux clients du magasin.

Mais, si en apparence, ils restent souriants et affables, leur couple bat de l’aile.

Rêveur et idéaliste, Émilien veut aller toujours plus loin dans les traitements New Age et expérimentaux. Plus pragmatique, Louise, elle, n’oublie pas que le but reste de vendre suffisamment de bouteilles et elle reproche ses fantaisies à son compagnon.

Leurs divergences d’opinion, déjà à l’origine de tensions entre eux, se cristallisent lorsqu’Émilien se prend de passion pour « Alma Mater », un blog de vignerons vantant les mérites d’un retour aux méthodes traditionnelles, tenu par une énigmatique jeune et belle femme rousse…

Enfin, la maison d’édition grenobloise publie aussi les cinq premiers tomes d’une nouvelle collection de bandes dessinées en douze volumes intitulée L’Épopée de la Franc-maçonnerie.

Elle est dirigée par le scénariste et dessinateur Didier Convard (°1950) [3] qui fut initié voici 35 ans à la Grande Loge de France, « une société qui, » dit-il, « permet aux hommes de tous horizons et de toutes confessions, y compris des athées, de se retrouver et d’échanger intellectuellement et philosophiquement ».

En voici les résumés, eux aussi fournis par l’éditeur :

Tome 1, L’Ombre d’Hiram, scénarisé par Didier Convard et dessiné par Denis Falque.

Et la fraternité chassa les ténèbres…

En mourant, le roi David confie Israël au plus sage de ses fils, Salomon.

Outre la mission de maintenir la paix dans son royaume, conservant les alliances âprement établies par son père, Salomon a la charge de bâtir la Maison de Dieu, le Temple qui accueillera l’Arche d’Alliance…

Mais l’œuvre est telle qu’elle nécessite un maître en architecture, initié par les Anciens, héritier des bâtisseurs de Deir el-Médineh [4].

Le roi de Tyr, ami d’Israël, connaît cet homme qu’il emploie dans la conception de ses plus grands travaux et qu’il enverra auprès de Salomon. Il se nomme Hiram.

L’épopée de la franc-maçonnerie commence alors, Hiram devenant le légendaire fondateur de l’Ordre… Mais plus tard, à la destruction du Temple de Salomon, la pierre comportant les trois symboles « gravés » par Dieu, une étoile, un croissant et une croix, sera brisée en trois parties.

Trois veuves en récupéreront chacun une…

Tome 2, Les Bâtisseurs, scénarisé par Jean-Christophe Camus et dessiné par le Belge Olivier Pâques :

Pour construire la Maison de Dieu, bâtir le temple de l’esprit.

Jérusalem, 1187 après J.-C. Après un siège de plusieurs semaines, l’armée de Saladin a pris la ville aux chrétiens. Dans la débâcle, une veuve s’adresse à Hughes, jeune tailleur de pierre français. Elle lui annonce qu’il est le maillon d’une chaîne et lui remet alors une pierre comportant une croix gravée…

Bien des années plus tard, les descendants de Hughes feront ainsi partie des plus grands bâtisseurs de l’histoire, impliqués dans la construction de monuments chrétiens comme la cathédrale de Cologne, ou l’abbaye de Westminster à Londres.

Ce volume de L’Épopée de la franc-maçonnerie raconte également en creux le passage de la franc-maçonnerie opérative à la franc-maçonnerie spéculative qui aurait eu lieu en Angleterre et en Écosse. C’est à cette époque que sont décrits les Anciens Devoirs, racines des rituels maçonniques modernes.

Tome 3, Le mot du maçon, scénarisé par Jean-Pierre Boisserie et dessiné par Vincent Wagner :

Rassembler les maçons. Élever l’humanité.

Le 24 août 1572 à Paris, l’architecte écossais William Schaw assiste, impuissant, au massacre de la Saint-Barthélemy.

Il reste profondément abasourdi par ces évènements sanglants.

N’y a-t-il que la violence pour résoudre les différends ? Cette question tourmentera à jamais William et tracera le chemin de sa destinée. Après presque dix années passées sur les routes d’Europe, il rencontre une étrange veuve qui lui confie un fragment du temple de Salomon.

Pour lui, c’est un signe. Car, en confiant le fragment sacré, la veuve lui donne également une mission : fédérer les maçons écossais et les placer sous le contrôle du roi.

En cherchant à atteindre cet objectif, William découvre l’existence d’une mystérieuse et antique confrérie de maçons dans laquelle il reconnaîtra les préceptes humanistes qu’il a toujours souhaité transmettre.

Intrigues politiques et voyages dans l’Europe du XVIe siècle sont à l’honneur dans ce troisième tome. 

Tome 4, Royal Society, scénarisé par Jean-Pierre Boisserie et dessiné par Pierre Wachs :

Les origines de la Royal Society.

1660. Après des années d’exil, le franc-maçon Robert Moray revient à Londres auprès du roi Charles II, tout juste monté sur le trône.

Les tensions entre l’Angleterre et la Hollande sont palpables et Moray apporte d’inquiétantes informations : les avancées technologiques des Hollandais en matière de navigation menacent de mettre en péril la flotte anglaise.

L’imminence du danger servira de prétexte à Moray pour rassembler les plus brillants esprits anglais de l’époque.

Il parvient à faire collaborer de grands intellectuels aux idéaux et partis pris politiques opposés en leur donnant un but commun : développer la Science en dehors des carcans politiques et religieux.

Ainsi naît la Royal Society.

Sa grande indépendance vis-à-vis des différentes institutions permettra de phénoménales avancées en direction de l’infiniment petit comme de l’infiniment grand.

Tome 5, Le Compas et le Tomahawk, scénarisé par Didier Convard et dessiné par Vincent Wagner :

Danse avec une louve.

1673, Londres. Le franc-maçon John Blod est beaucoup de choses, mais il n’est en aucun cas l’incarnation des principes humanistes de sa confrérie.

Rentier désargenté, il dilapide sa fortune dans des agapes sans fin et ne sait que boire davantage pour oublier la perte de toutes ses liquidités…

Un soir, plus désespéré que jamais, il commet deux crimes qui l’obligent à embarquer dans un bateau pour l’Amérique.

Comme un coup du destin, son navire coule après dix semaines de voyage et, sur la plage où il échoue, des Indiens le recueillent pour le soigner.

C’est le début de la rédemption pour John. Lui qui avait perdu foi en l’humanité, il se met en quête de sens et de beauté.

Aux côtés de sa nouvelle tribu, il réalise un examen de leurs rites qui le laisse perplexe : ils ressemblent à s’y méprendre aux gestes maçonniques sacrés…

Est-ce une preuve de l’universalité du message des frères qu’il a abandonnés ?

PÉTRONE

Edgar P. Jacobs – Le rêveur d’apocalypses par François Rivière (scénario) et Philippe Wurm (dessins), Grenoble, Éditions Glénat, décembre 2021, 145 pp. au format 23,7 x 31 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 22,50 € (prix France)

Brel – Une vie à mille temps 1. Quand on n’a pas que la musique par Salva Rubio et Sagar, Grenoble, Éditions Glénat, novembre 2021, 64 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 15,50 € (prix France)

Chroniques de Roncevaux 1. La légende de Roland par Juan Luis Landa, Grenoble, Éditions Glénat, avril 2021, 64 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 15,50 € (prix France)

Les grandes batailles navales – 2500 d’histoire par Jean-Yves Delitte, préface de François Bellec, Grenoble, Éditions Glénat et Toulon, Musée national de la Marine, novembre 2021, collection « Les grandes batailles navales », 216 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 39,95 € (prix France)

La part de l’ombre Tome 1. Tuer Hitler par Patrice Perna et Francisco Ruizgé, Grenoble, Éditions Glénat, janvier 2021, 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,50 € (prix France)

La part de l’ombre Tome 2. Rendre justice par Patrice Perna et Francisco Ruizgé, Grenoble, Éditions Glénat, novembre 2021, 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,50 € (prix France)

Clovis par Wyctor (scénario), Paolo Martinello (dessins) et Bruno Dumézil (conseiller historique), Grenoble, Éditions Glénat, novembre 2020, collection « Ils ont fait l’Histoire », 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,50 € (prix France)

Talleyrand par Marie Bardiaux-Vaïente (scénario), Andrea Meloni (dessins) et Emmanuel de Waresquiel (conseiller historique), Grenoble, Éditions Glénat, novembre 2020, collection « Ils ont fait l’Histoire », 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,50 € (prix France)

Les Vignes de Charlemagne par Éric Corbeyran et Brice Goepfert, Grenoble, Éditions Glénat et La Revue du vin de France, collection « Vinifera – La grande histoire de la vigne et du vin », octobre 2021, 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,95 € (prix France)

La première dégustation par Éric Corbeyran et Brice Goepfert, Grenoble, Éditions Glénat et La Revue du vin de France, collection « Vinifera – La grande histoire de la vigne et du vin », septembre 2020, 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,95 € (prix France)

Les révoltes vigneronnes par Éric Corbeyran et Lucien Rollin, Grenoble, Éditions Glénat et La Revue du vin de France, collection « Vinifera – La grande histoire de la vigne et du vin », octobre 2020, 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,95 € (prix France)

Bio. Le vin de la discorde par Éric Corbeyran (scénario), Fabien Rodhain (scénario) et Federico Pietrobon (dessins), Grenoble, Éditions Glénat et La Revue du vin de France, collection « Vinifera – La grande histoire de la vigne et du vin », octobre 2020, 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,95 € (prix France)

L’épopée de la franc-maçonnerie. Tome 1. L’Ombre d’Hiram par Didier Convard (scénario) et Denis Falque (dessins), préface de Pierre-Marie Adam, Grenoble, Éditions Glénat, septembre 2020, collection « L’épopée de la franc-maçonnerie » dirigée par Didier Convard, 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,50 € (prix France)

L’épopée de la franc-maçonnerie. Tome 2. Les Bâtisseurs par Jean-Christophe Camus (scénario) et Olivier Pâques (dessins), Grenoble, Éditions Glénat, septembre 2020, collection « L’épopée de la franc-maçonnerie » dirigée par Didier Convard, 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,50 € (prix France)

L’épopée de la franc-maçonnerie. Tome 3. Le mot du maçon par Pierre Boisserie (scénario) et Vincent Wagner (dessins), Grenoble, Éditions Glénat, décembre 2020, collection « L’épopée de la franc-maçonnerie » dirigée par Didier Convard, 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,50 € (prix France)

L’épopée de la franc-maçonnerie. Tome 4. Royal Society par Pierre Boisserie (scénario) et Pierre Wachs (dessins), Grenoble, Éditions Glénat, mars 2021, collection « L’épopée de la franc-maçonnerie » dirigée par Didier Convard, 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,95 € (prix France)

L’épopée de la franc-maçonnerie. Tome 5. Le Compas et le Tomahawk par Didier Convard (scénario) et Vincent Wagner (dessins), Grenoble, Éditions Glénat, octobre 2021, collection « L’épopée de la franc-maçonnerie » dirigée par Didier Convard, 56 pp. en quadrichromie au format 24 x 32 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 14,95 € (prix France)


[1] L’ouvrage se décline en deux versions :

Jacobs – Le rêveur d’apocalypses propose la bande dessinée complète en couleurs complétée d’un appareil critique succinct détaillant « l’homme Jacobs ».

Jacobs – Le rêveur d’apocalypse – édition spéciale est l’édition luxe du même ouvrage, en noir et blanc, enrichie d’un appareil critique très dense (photographies, cartes postales, documents d’époque, notes, essais…) sur les coulisses de la création de l’œuvre de Jacobs et les recherches effectuées par Wurm et Rivière.

[2] Aux 25 millions de disques vendus.

[3] On lui doit, entre autres, les fameuses séries Le Triangle secret, INRI, Chats, Neige, Finkel et Vinci.

[4] Deir el-Médineh est le nom arabe d’un village de l’Égypte antique où résidait la confrérie des artisans chargés de construire les tombeaux et les temples funéraires des pharaons et de leurs proches durant le Nouvel Empire – de la XVIIIe à la XXe dynastie. (Wikipédia)

Date de publication
jeudi 23 décembre 2021
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