Réédités chez Tallandier à Paris sur le conseil avisé de Jean-Claude Zylberstein, les Mémoires de la Grande Guerre 1911-1915 de Winston Churchill (1874-1965, prix Nobel de littérature 1953) parus en 1923 constituent le premier tome d’un témoignage palpitant sur les prémices du premier conflit mondial et sur son déroulement jusqu’en novembre 1915, époque où Sir Winston, Premier lord de l’Amirauté, assuma la défaite des Dardanelles en présentant sa démission qui ouvrit alors pour lui une douloureuse traversée du désert.
Écoutons l’éditeur :
« Parce qu’il avait été au cœur des affaires internationales, au plus près des leaders politiques et militaires du temps, ses écrits livrent un aperçu sans précédent des coulisses du conflit. Pendant près de cinq ans, il œuvra aux préparatifs de la guerre, rencontra les différents responsables, tenta d’imposer ses vues, fut confronté aux différentes crises gouvernementales, attaqué à la fois par les conservateurs et les membres de son parti. Jamais inactif, il se rendit par exemple en octobre 1914 à Anvers où l’armée belge était encerclée.
Avec une verve incomparable et un sens inouï de la formule, Churchill se fait ici le chroniqueur des événements qui ont bouleversé l’Europe entre 1911 et 1915, et dont il a été le témoin autant que l’acteur. »
Et quel acteur ! Dans tous les sens du terme…
PÉTRONE
Mémoires de la Grande Guerre 1911-1915 par Winston Churchill, préface de François Kersaudy, traduction révisée et annotée par Antoine Capet, Paris, Éditions Tallandier, février 2014, 635 pp. en noir et blanc au format 16,5 x 23 cm sous couverture brochée en couleurs, 29,90 € (prix France)