« En règle générale, aucun homme dans l’embarras n’est tout à fait honnête. » (William Makepeace Thackeray)

William Makepeace Thackeray, né à Calcutta en 1811 et mort à Londres en 1863, est l’un des grands romanciers anglais de l’époque victorienne.

Fils d’un administrateur de la Compagnie des Indes, il dilapide la fortune paternelle au jeu, en voyages et dans deux journaux qui font faillite.

William Makepeace Thackeray par Jesse Harrison Whitehurst.

Ayant écrit de nombreux romans sous divers pseudonymes, il est surtout connu pour ses œuvres satiriques prenant pour cible les classes moyenne et aristocratique britanniques. Il est l’auteur, entre autres, des Mémoires de Barry Lyndon (1844), qui fut adapté par le cinéaste Stanley Kubrick (en 1975, 4 Oscars), de The Book of Snobs (1846) et de Vanity Fair (1846-1847), l’un des romans-phares de la littérature anglaise.

On lui doit aussi Samuel Titmarsh et le grand diamant des Hoggarty, paru d’abord dans le Fraser’s Magazine en 1841 et dont la traduction française est ressortie récemment en poche aux Éditions de la Table ronde à Paris, dans la collection « La petite Vermillon » [1].

En voici le pitch :

« Lorsque, vers 1820, le jeune Irlandais Samuel Titmarsh quitte la campagne anglaise pour s’installer à Londres, où il vient d’obtenir une place de treizième clerc dans une compagnie d’assurances, sa vieille et richissime tante, Lady Hoggarty, lui offre un gros médaillon d’un modèle ancien devenu épingle de cravate en diamant. Ce précieux bijou le propulse très vite au sommet de sa carrière, lui apportant la considération de la haute société victorienne. »

Et une citation du livre qui explique tout :

« Dès que les gens espèrent un grand profit, le jugement semble les abandonner, et parce qu’ils souhaitent ce profit, il leur paraît si sûr qu’ils méprisent tout avertissement et toute prudence. »

Une satire grandiose !

PÉTRONE

Samuel Titmarsch et le grand diamant des Hoggarty par William Makepeace Thackeray, traduit de l’anglais par Paul de Kock révisée par Cécile Arnaud, postface de Lucien d’Azay, Paris, Éditions de la Table ronde, collection « La petite Vermillon », mai 2016, 246 pp. en noir et blanc au format 11 x 18 cm sous couverture brochée en couleurs, 8,70 € (prix France)

[1] La première parution de cette traduction date de 1964, aux Éditions Gallimard.

Date de publication
dimanche 4 février 2018
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