Gaffes, bévues et boulettes…

Dans Les plus jolies fautes de français de nos grands écrivains (Paris, Éditions Payot), les professeurs de lettres Anne Boquel et Étienne Kern ont fait la chasse – en les décryptant et en rappelant la règle – aux perles orthographiques et syntaxiques, aux lapsus et aux répétitions, mais aussi aux fautes ludiques, géniales, poétiques ou dues à l’émotion ainsi qu’aux « coquilles » de légende figurant dans l’œuvre des auteurs les plus fameux de l’Hexagone.

Florilège :

« Ah ! dit Don Manuel en portugais. » (Dumas, Le Collier de la reine)

« La Pologne et la France ont toujours été frères. » (Balzac, Le Médecin de campagne)

« Mais chaque spectateur cherchait en soi l’enfant miracuculeux. » (Apollinaire, « Un fantôme de nuées », Calligrammes, Mercure de France, 1918)

« Puis, c’était un capitaine, le bras gauche arraché, le flanc droit percé jusqu’à la cuisse, étalé sur le ventre, qui se traînait sur les coudes. » (Zola, La Débâcle)

« De nouveau, elle leva un bras qui ne semblait pas faire partie de son corps : un reptile hésitant dont la main eût été la tête. » (François Mauriac, Les Anges noirs)

Pour corser le tout et amuser le lecteur perspicace, nos deux auteurs ont laissé volontairement une célèbre faute à retrouver dans leur texte.

À vos Larousse, Littré, Robert, Hanse et Grevisse !

PÉTRONE

Les plus jolies fautes de français de nos grands écrivains par Anne Boquel & Étienne Kern, Paris, Éditions Payot, octobre 2015, 166 pp. en noir et blanc au format 12 x 18 cm sous couverture brochée en couleurs, 12 € (prix France)

Date de publication
jeudi 12 juillet 2018
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