« Simonide dit que la peinture est une poésie silencieuse, et que la poésie est une peinture qui parle. » (Plutarque)

Michel Butor est un poète, romancier, enseignant, essayiste, critique d’art et traducteur français né à Mons-en-Barœul (Nord) le 14 septembre 1926 et mort le 24 août 2016 à Contamine-sur-Arve (Haute-Savoie).

Il est célèbre pour son roman La Modification (1957, prix Renaudot), ouvrage majeur du nouveau roman, pour la part de son œuvre consacrée aux livres d’art, et pour ses travaux universitaires sur la littérature française [1].

Sous le titre Le musée imaginaire de Michel Butor – 105 œuvres décisives de la peinture occidentale, les Éditions Flammarion à Paris rééditent [2] l’un de ses plus beaux ouvrages d’art, une histoire de la peinture présentée sous la forme d’une conversation avec un ami au cours d’une longue promenade dans un musée idéal.

Un cheminement qui mène le lecteur de La Lamentation sur le Christ mort (ca 1305) de Giotto à Notary (1983) de Jean-Michel Basquiat, en passant, selon l’origine géographique des artistes ou les thématiques qu’ils ont traitées, par Le Printemps (début 1480) de Sandro Botticelli, La Vierge à l’Enfant avec sainte Anne (1501-1513, inachevé) de Léonard de Vinci, Le Jugement dernier (1536-1541) de Michel-Ange, L’École d’Athènes (1508-1511) de Raphaël, Présentation de la Vierge au temple (ca 1534-1538) du Titien, Les époux Arnolfini (1434) de Jan van Eyck, L’Ascension des élus et La Chute des damnés (ca 1470) de Dirk Bouts, Le Jardin des délices (ca 1500) de Jérôme Bosch, Le Dénombrement de Bethléhem (1566) de Pieter Brueghel l’Ancien, le Triptyque de saint Jean-Baptiste et saint Jean l’évangéliste par Hans Memling, La Fontaine de Jouvence (1546) de Lucas Cranach l’Ancien, L’Enterrement du comte d’Orgaz (1586-1588) du Greco, Les Ménines (ca 1656) de Diego Velázquez, L’Aveuglement de Samson (1636) de Rembrandt, Le Grand Jugement dernier (1617) de Pierre-Paul Rubens, le Paysage avec les funérailles de Phocion (ca 1648) de Nicolas Poussin, Le Tricheur à l’as de carreau (1633-1639) de Georges de La Tour, L’Art de la peinture (ca 1666-1668) par Johannes Vermeer, Le Libertin à Bedlam (1734) de William Hogarth, La Mort de Marat (1793) de Jacques-Louis David, Le Bain turc (1862) de Jean-Auguste Dominique Ingres, Le Radeau de la Méduse (ca 1819) de Théodore Géricault, Ecce homo (ca 1849-1852) d’Honoré Daumier, Un coin de table (1872) d’Henri Fantin-Latour, Bal du moulin de la Galette (1876) d’Auguste Renoir, Le Déjeuner sur l’herbe (1862-1863) d’Édouard Manet, Impression, soleil levant (1873) de Claude Monet, L’Orchestre de l’Opéra (ca 1870) d’Edgar Degas, Écuyère (au cirque Fernando) (1887-1888) d’Henri de Toulouse-Lautrec, Nature morte avec amour en plâtre (ca 1895) de Paul Cézanne, Nature morte avec planche à dessiner et oignons (1889) de Vincent van Gogh, D’où venons-nous ? Où sommes-nous ? Où allons-nous ? (1897-1898) de Paul Gauguin, Pégase et l’hydre (ca 1907) d’Odilon Redon, Moi-même, portrait sauvage (1890) du douanier Rousseau, Un dimanche après-midi à la Grande Jatte (1884-1886) de Georges Seurat, Signac et ses amis en bateau (ca 1924) de Pierre Bonnard, Champ de coquelicots (1907) de Gustav Klimt, La Famille (1918) d’Egon Schiele, La Danse (1932-1933) d’Henri Matisse, Guernica (1937) de Pablo Picasso, L’Atelier au crâne (1938) de Georges Braque, L’Art de la conversation IV (1950) de René Magritte, Le visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement surréaliste (1934-1935) de Salvador Dali, La Rue (1933) de Balthus, Villa R (1919) de Paul Klee, Composition n° 12 avec bleu (1936-1942) de Piet Mondrian, Nighthawks (1942) d’Edward Hopper, Number 1, 1950 (Lavender Mist) (1950) de Jackson Pollock, N° 14 (White and Greens in Blue (1957) de Mark Rothko ou encore l’Étude d’après le portrait du pape Innocent X par Velázquez (1953) de Francis Bacon.

Parmi d’autres !

PÉTRONE

Le musée imaginaire de Michel Butor – 105 œuvres décisives de la peinture occidentale par Michel Butor, Paris, Éditions Flammarion, janvier 2019, 368 pp. en quadrichromie au format 17,5 x 23,8 cm sous couverture cartonnée sous jaquette en couleurs et à rabats, 35 € (prix France)

 

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Butor

[2] 105 œuvres décisives de la peinture occidentale avait paru chez le même éditeur en 2015.

Date de publication
mercredi 23 janvier 2019
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