« La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir. » (Léonard de Vinci)

Historienne de l’art, spécialiste de la peinture britannique, Amandine Rabier est notamment l’auteur d’une thèse sur Henry Fuseli (en cours de publication).

À l’occasion de l’Exposition « L’Âge d’or de la peinture anglaise, de Reynolds à Turner » présentée à Paris, au musée du Luxembourg, du 11 septembre 2019 au 16 février 2020, avec une sélection d’œuvres provenant des collections de la Tate, à Londres, elle a fait paraître aux Éditions Galimard, avec l’appui de la Rmn – Grand Palais, un « carnet d’expo » éponyme dont voici le descriptif :

« Gainsborough, Reynolds, Turner… ces artistes ont fait l’âge d’or de la peinture anglaise, qu’on peut placer sous l’ère géorgienne, soit des années 1720 environ jusqu’au début du règne de la reine Victoria au milieu du XIXsiècle.

Au début de son règne, en 1768, George III lance la fondation de la Royal Academy of Arts, avec pour mission de promouvoir les arts de Grande-Bretagne à travers l’éducation et les expositions.

Soutenus par le roi, les peintres britanniques s’épanouissent alors dans une diversité de styles, illustrant notamment la famille, la nature, la vie quotidienne, la vie rurale et la présence de la Grande-Bretagne en Inde.

Cette floraison de styles et de sujets fut perçue dans le monde entier comme le signe d’un âge d’or artistique, une renaissance dans ce pays qui s’affranchissait des règles et des conventions.

Reconnus comme les maîtres du portrait, Joshua Reynolds (1723-1792) et Thomas Gainsborough (1727-1788) rivalisèrent pour élever le genre à des niveaux d’innovation visuelle et intellectuelle inédits.

Le roi George III choisit Reynolds pour être le premier Président de la Royal Academy. Celui-ci définit la peinture d’histoire comme le genre le plus important de la peinture britannique, selon lui le seul permettant à un artiste de s’accomplir pleinement.

Cet ouvrage offre de parcourir cette histoire, qui est celle des belles œuvres anglaises de la seconde moitié du XVIIIsiècle, jusqu’au développement de la figuration narrative, avec les travaux d’Henry Fuseli (1741-1825), de John Martin (1789-1854), de Philippe-Jacques de Loutherbourg (1740-1812) et de Joseph Mallord William Turner (1775-1851) qui, à la suite de cet âge d’or, se lancèrent dans la représentation de l’imaginaire. »

George Rowney (1734-1802), Mrs Robert Trotter of Bush, 1788-1789.

Huile sur toile, 75,6 x 62,2 cm

 © Londres, Tate

PÉTRONE

L’âge d’or de la peinture anglaise par Amandine Rabier, Paris, Éditions Gallimard et Rmn – Grand Palais, collection « Découvertes Gallimard – Carnet d’expo », septembre 2019, 64 pp. en quadrichromie au format 12 x 17 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 9,20 € (prix France)

INFORMATIONS PRATIQUES

MUSÉE DU LUXEMBOURG – SÉNAT

19, rue de Vaugirard

Paris VIe

Tél. : 00 33 (0)1 40 13 62 00

Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais en partenariat avec la Tate, Londres.

Dates :

– Jusqu’au 16 février 2020

Tarifs :

– Plein tarif : 13 €

– Tarif réduit : 9 € (16-25 ans inclus, demandeur d’emploi et famille nombreuse)

– Tarif spécial jeunes : 9 € pour 2 personnes de 16 à 25 ans inclus, du lundi au vendredi après 16 h

– Gratuit pour les moins de 16 ans et les bénéficiaires des minima sociaux

Horaires d’ouverture de l’exposition :

– Ouverture tous les jours de 10 h 30 à 19 h, nocturne jusqu’à 22 h le lundi

– Ouverture les 24 et 31 décembre 2019 de 10 h 30 à 18 h

– Ouverture tous les jours fériés sauf le 25 décembre 2019

– Dernière entrée : 45 mn avant l’heure de fermeture du Musée

– Évacuation des salles d’exposition : 15 mn avant la fermeture

Accès :

En transports en commun :

– RER : ligne B, arrêt Luxembourg (sortie Jardin du Luxembourg)

– Métro : ligne 4, arrêt Saint Sulpice ; ligne 10, arrêt Mabillon

– Bus : lignes 58, 84, 89, arrêt Luxembourg ; lignes 63, 70, 87, 86, arrêt Saint Sulpice

En voiture :

– Parking Marché Saint-Germain : accès par la rue Lobineau, Paris VIe

– Parking Place Saint Sulpice, Paris VIe

En Vélib’ :

– Stations n° 6009, 6030, 6017

En Autolib :

– 2 rue de Fleurus et 18 rue Madame

Le musée est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Des places de stationnement GIG/GIC, réservées aux personnes en situation de handicap disposant d’une carte de stationnement, sont situées à proximité du musée :

– 16 rue Guynemer

– 23 rue de Vaugirard

– 7 rue Palatine

– 5 rue Garancière

– 29 rue de Tournon

Date de publication
lundi 25 novembre 2019
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