« Personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemains. » (Colin Powell)

Auteure de romans policiers contemporains dont l’intrigue gravite autour du souvenir de personnalités féminines célèbres qui ont eu des combats à mener et des idées à défendre, la Waterlootoise qui vit dans le Périgord noir Martine Cadière a notamment fait paraître aux Éditions Dricot à Liège en 2009 Sarah mourait si bien – il s’agit de Sarah Bernhardt – et en 2011 Encore un jour sans Giroud (la fameuse fondatrice de L’Express) puis tout récemment chez Mols à Bruxelles La dame qui fuit Saint-Tropez dont l’action se déroule dans la Treille Muscate, la maison acquise par Gabrielle Colette en 1925.

En voici les trois pitches :

« Basile Giudicelli est un jeune trentenaire insouciant, qui aime son métier, sa femme, son appartement et sa vie à Bruxelles. Le jour où sa cousine Jeanne est poignardée, son univers bascule et Basile plonge dans une grave dépression. Il demande alors l’aide du détective Ange Mattéi, qui séjourne pour la première fois en Belgique, dans le charmant quartier des étangs d’Ixelles. Mattéi comprend rapidement que le meurtre de Jeanne est lié à la tragédienne Sarah Bernhardt – dont, soit dit en passant, les conceptions scéniques mais aussi le style coloré et fascinant ont grandement intéressé l’auteure. Entre Edmond Rostand et Jacques Brel, Odéon et Mort Subite, champagne et Duvel, Mattéi n’a que très peu de temps pour découvrir toute la vérité. »

« Luce Verbinski est la rédactrice en chef d’un prestigieux hebdomadaire culturel parisien. Fascinée par Françoise Giroud, « patronne » des journalistes et célèbre fondatrice de L’Express, elle l’imite en tout. Un meurtre odieux et la disparition inexpliquée d’Adèle Fontanges, une jeune journaliste belge, inquiètent la rédaction. L’enquête menée au Quai des Orfèvres par la capitaine Ange Mattéi le conduira de Paris en Dordogne, sur les ruines de la châtellenie de Miremont. L’amour des objets d’art et des collections privées est le pivot de ce roman policier dédié à une femme mythique. »

« 1925, sur la Côte d’Azur. Tout sourit à Colette, dont la notoriété ne cesse de grandir. Attirée par le Midi, elle achète à Saint-Tropez une maison très simple, qu’elle baptise la Treille Muscate. Quelques décennies plus tard, un important homme d’affaires parisien y est assassiné dans des conditions obscures. Delphine Naboulet, admiratrice de Colette et passionnée par son œuvre, part sur les traces de son auteur favori et se retrouve au centre du drame. Sur fond d’immobilier douteux, la nouvelle enquête du Capitaine Ange Mattéi prend une saveur particulière, à l’accent du Midi et aux odeurs d’olive. »

Des romans au style enlevé dont le récit très informé accroche le lecteur avec une habileté consommée…

Une œuvre à découvrir, incontestablement !

PÉTRONE

Sarah mourait si bien par Martine Cadière, préface de Suzy Falk, doyenne des comédiens belges, Liège, Éditions Dricot, mars 2009, 243 pp en noir et blanc au format 13,5 x 20,8 cm sous couverture brochée en couleurs, 15 €

Encore un jour sans Giroud par Martine Cadière, Liège, Éditions Dricot, septembre 2011, 264 pp en noir et blanc au format 12,5 x 19 cm sous couverture brochée en couleurs, 15 €

La dame qui fuit Saint-Tropez par Martine Cadière, Bruxelles, Éditions Mols, octobre 2013, 223 pp en noir et blanc au format 14,5 x 20,5 cm sous couverture brochée en couleurs, 20 €

Date de publication
jeudi 2 janvier 2014
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