Utérus en folie…

Pour l’aider à rédiger le deuxième numéro – Les grandes hystériques – de la revue « Folle Histoire » qu’il dirige et qui est publiée par les Éditions Prisma à Gennevilliers, l’historien Bruno Fuligni a réuni une belle brochette de spécialistes pour croquer en quatre chapitres [1] le portrait de personnes aussi diverses que Vasthi (Ve siècle avant J.-C.), Zénobie (IIe siècle avant J.-C.), Boadicée (l’épouse de Vercingétorix, vers 25-61), l’impératrice Théodora (VIe siècle de notre ère), Sœur Jeanne des Anges (1602-1665), Lady Stanhope (1776-1839), Adèle Hugo (1830-1915), Bernadette Soubirous (1844-1879), Lou Andreas-Salomé (1861-1937), Camille Claudel (1864-1943), Ma Baker (1871-1935), Marie Bonaparte (1882-1962), Gala (1894-1982), Joan Crawford (1905-1977), Violette Leduc (1907-1972), Bonnie Parker (1910-1934), Vivien Leigh (1913-1967), Eva Perón (1919-1952), Janis Joplin (1943-1970), Karen Greenlee (dite « la nécrophile de Sacramento », 1958-1989) et bien d’autres encore…

« Femmes politiques et grandes criminelles, religieuses exaltées et créatrices d’avant-garde, les grandes figures féminines de l’Histoire oscillent perpétuellement entre génie et folie, écrit Bruno Fuligni. Le professeur Charcot, en théorisant l’hystérie [2], avait cru trouver la réponse, mais toute femme un tant soit peu rebelle devenait une hystérique en puissance dans son système… »

La présente livraison se penche sur leur cas et leur rend justice avec autant d’allant que d’humour souvent décalé…

Avant de s’attaquer, dans le numéro 3 – Les bourdes militaires –, à une catégorie fracassante de grands hystériques masculins.

On en rit déjà !

Bernard DELCORD

Les grandes hystériques in « Folle Histoire », revue historique sous la direction de Bruno Fuligni, Gennevilliers, Éditions Prisma, n°2, janvier 2015, 208 pp. en noir et blanc au format 15,2 x 23 cm sous couverture brochée en couleurs et à rabats, 17,50 € (prix France)


[1] « Femmes politiques », « Femmes criminelles », « Femmes inspirées » et « Femmes artistes ».

[2] Le terme est dérivé du mot grec ὑστέρα, pouvant signifier les entrailles, la matrice ou l’utérus. Les travaux de Jean-Martin Charcot (1825-1893) sur l’hypnose et l’hystérie, à l’origine de l’École de la Salpêtrière, préfigurent les études de psychopathologie de son successeur Pierre Janet et, à l’opposé, ont déterminé1 Sigmund Freud, qui fut brièvement son élève et un de ses premiers traducteurs, à inventer la psychanalyse. (Source : Wikipédia)

Date de publication
dimanche 1 mars 2015
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