« La compétition sportive est une parabole qui illustre parfaitement la grande course de la vie. » (Claude Lelouch)

Parue aux Éditions Glénat à Grenoble, la BD intitulée 24 heures du Mans 1958-1960 : la fin du règne britannique, sur un scénario du pilote français Denis Bernard et avec des dessins du Belge Christian Papazoglakis, retrace l’histoire des trois années de courses qui mirent un terme aux exploits de l’écurie Aston Martin de David Brown, ayant elle-même succédé à l’hégémonie de Jaguar, au bénéfice de la scuderia Ferrari dont la 250 Testa Rossa remporta l’épreuve en 1958 avec à son bord le duo belgo-américain constitué par Olivier Gendebien et Phil Hill [1] puis, en 1960, par les Belges Olivier Gendebien et Paul Frère, Aston Martin ayant mené un baroud d’honneur en 1959 avec l’Américain  Carroll Shelby et le Britannique Roy Salvadori.

Adoptant la ligne claire chère aux aventures de Michel Vaillant créées par Jean Graton en 1959, cet album restitue avec une belle véracité l’ambiance et les rudes conditions – climatiques notamment – qui présidèrent ces années-là au cours de l’épreuve fondée en 1923, l’une des trois courses les plus prestigieuses au monde avec le Grand Prix de Monaco et les 500 miles d’Indianapolis.

Un album qui se lit sur les chapeaux de roues !

PÉTRONE

24 heures du Mans 1958-1960 : la fin du règne britannique, scénario de Denis Bernard, dessins de Christian Papazoglakis, couleurs de Tanja Cinna, Grenoble, Éditions Glénat, collection « Plein Gaz », août 2020, 48 pp. en quadrichromie au format 24,2 x 32,1 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 13,90 € (prix France)


[1] Duo qui remporta aussi les 24 heures du Mans en 1961 et 1962.

Date de publication
samedi 29 août 2020
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