« Dans une famille, on a beau avoir vécu les mêmes choses, on n’a pas les mêmes souvenirs. » (Marie Darrieussecq)

Ayant fait partie, comme bon nombre d’auteures belges talentueuses, de l’écurie de l’éditrice Luce Wilquin, Valérie Cohen (°1968), à qui l’on doit déjà Nos mémoires apprivoisées, Alice et l’homme-perle, Le hasard a un goût de cake au chocolat, Monsieur a la migraine, Depuis, mon cœur a un battement de retard, est désormais publiée chez Flammarion à Paris.

Sa marque de fabrique ?

Elle excelle à exposer la subtilité des sentiments féminins dans la confusion des situations tout en menant habilement le lecteur vers des conclusions ingénieuses et inattendues.

Et c’est une nouvelle fois le cas dans Qu’importe la couleur du ciel,un roman bâti sur des secrets de famille (ici, de cœur) transgénérationnels surgissant après un test ADN, un thème certes à la mode, mais traité avec un sens aigu du dévoilement pour un questionnement inventif de la résilience dans un récit délicat dont on se gardera bien de déflorer les arcanes, ses héroïnes Sybille, Gisèle et Mia le faisant à merveille.

Une œuvre tout en délicatesse…

PÉTRONE

Qu’importe la couleur du ciel par Valérie Cohen, Paris, Éditions Flammarion, février 2022, 365 pp. en noir et blanc au format 13,4 x 21 cm sous couverture brochée en couleurs, 21 € (prix France)

Date de publication
mercredi 13 avril 2022
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